Raised by Wolves est une série de science-fiction post-apocalyptique en deux saisons, créée par Aaron Guzikowski et tournée en Afrique du Sud.
Le titre de la série fait référence à une légende romaine, Romulus et Rémus, enfants jumeaux de divinités, abandonnés, puis allaités par une louve.
L'histoire relatée est celle de différents clans d'humains et d'androïdes les assistant, colonisateurs d'une planète, et de leurs affrontements.
Kepler 22b et sa température moyenne de -11 °C sera le décor austère et dépouillé de leurs aventures.
Les thèmes principalement abordés sont donc colonisation, mais aussi religion et natalité.
Saison 1
Le premier tiers est extrêmement encourageant et plaira sans mal à tout amateur de science-fiction.
D'un côté ces deux androïdes et leurs têtes à claques de rigueur, qui élèvent des enfants dans l'athéisme; de l'autre des croyants, plus nombreux.
Les premiers sont plus malins, les deuxièmes ont une supériorité technologique.
La suite de cette histoire honnête et simple devient alors un enchainement de situations tirées par les cheveux, d'incohérences et de longueurs ...
Pour aborder une conclusion et un final qui est une compilation d'évènements ridicules et invraisemblables.
Amanda Collin (Mother/Lamia) fait exception à l'interprétation très moyenne - voir catastrophique - de l'ensemble des adultes, de par son très irritant charisme elle porte en quelque sorte la série.
Les enfants, plus spontanés, s'en sortent eux beaucoup mieux.
Les décors sont convaincants.
Les costumes sont réussis, sans grande recherche.
Les effets spéciaux tiennent la route, sans plus ...
Les créatures sont efficacement dissimulées mais finalement guère crédibles.
Le sous-titrage manque de justesse.
La musique est très discrète.
Ça commençait si bien ...
5/10
Petite bronzette.
Saison 2
Nouvel environnement et quelques nouveaux personnages, notamment des créatures autochtones (...) et une (encore) irritante androïde, Grandmother.
Les thèmes et enjeux restent sensiblement les mêmes, le fond demeure résolument misanthrope.
La quête d'originalité scénaristique de construire un puzzle mystérieux et cette volonté de sérieux sont souvent maladroites et amènent finalement nombre d'incohérences et de questions sans réponses claires.
L'histoire et ses péripéties sont cette fois plus prenantes, le cadre y participant possiblement.
Un rythme encore une fois irrégulier jusqu'à un dernier épisode riche en éléments et une correcte mise en haleine finale ...
Qui ne mènera finalement à rien, la série ayant été arrêtée par HBO.
6/10
Homard m'a tuer