Arrivant tout juste à la fin d'Arrested Development, je m'étais mis en quête désespérée de trouver une autre série toute aussi hilarante. Croyez-le ou non, ce n'est pas chose facile. Puis on m'a fait découvrir cette série. Et me voilà comblé !
Fox nous offre ici une sitcom désopilante sur une famille de white trash. Et c'est signé Greg Garcia, vous savez... Le papa de My name is Earl. Alors non, apparemment, il s'injecte toujours des résines de moquettes transgéniques dans les veines. Cette série en est la preuve.
Ici, on est bien loin des buildings de New York ou des casinos de Las Vegas, après My name is Earl, Malcolm ou bien encore The middle, c'est au tour de Raising Hope de nous plonger dans les profondeurs de l'Amerique. Sous le format « 20 min », cette série est rafraichissante, parfaite pour bien commencer ma journée !
Un des points positifs de la série est qu'elle arrive à être poilante sans tomber dans le stéréotype. Les moyens que met la famille Chance pour s'en sortir et pour réussir l'éducation de Hope sont convaincants. On sent qu'il y a de la volonté de s'améliorer. Les gags arrivent naturellement et sont beaucoup moins téléphonés qu'ils pourraient l'être dans Malcolm par exemple – même si, avouons-le, rares sont les sitcoms qui peuvent rivaliser avec.
La réussite de la série n'est pas forcément dû à l'espoir d'une quelconque intrigue ou même grâce à l'histoire. Parce que bon, il faut dire ce qu'il y est, le scénario part de rien et est loin d'être exaltant. Mais là où est tout le prestige c'est que tout réside dans les personnages. Ils sont autant drôles qu'ils sont touchants. Que ça soit le père, un peu immature, un peu rocker mais surtout attachant. La mère, désabusé, rebelle mais aimante. Ou le fils, naïf, amoureux qui apprend petit à petit à être un bon père. Pourtant les scènes les plus burlesques, on les doit surtout à l'arrière (-arrière) grand-mère Maw Maw joué par l'hilarante Cloris Leachman. Quoi ? Mais si ! Cloris Leachman ! La grand-mère Ida de Malcolm ! Et comme vous pouvez l'imaginer, elle ne joue pas un rôle très conventionnel. Grand-mère sénile atteint d'Alzheimer, elle ne va pas en louper une, sans pour autant être invraisemblable. Et si chacune de ses crises est toujours aussi mythique c'est surtout parce qu'ils en abusent pas trop non plus. Du moment que Raising Hope ne reproduit pas la même erreur qu'ont pu faire HIMYM ou The Big Bang Théory en usant de ses gags, ça sera toujours un plaisir de voir ses sauts d'humeur.
De plus, un des points forts de Raising Hope est que les épisodes tournent plus autour du foyer en général plutôt qu'autour d'un unique personnage.
Et maintenant... Je reviens au point de départ. En attendant la suite de Raising Hope, je quête. Pour trouver une autre série aussi divertissante.