Deux ans après avoir vu la première saison de Re:Zero et quelques mois après avoir honteusement baisser ma note sur la saison 1 de 8 à 7, j'ai revue les deux saisons de Re:Zero et le verdict est sans appel : j'adore Re:Zero...
Le concept est pourtant très très simple : on combine un univers typique isekai et on le mélange avec la mécanique du die & retry où l'objectif est d'apprendre de ses erreurs pour parvenir à la fin du niveau ou ici, de la boucle temporel dans laquelle est enfermé notre héros, le très contesté et contestable Natsuki Subaru que, contrairement à beaucoup, je ne parviens pas à détester, au contraire...
La force de la série, c’est bien évidemment son concept qui permet avec aisance de bien développer les personnages, leurs singulières personnalités et leurs objectifs et cette seconde saison n’y échappe pas, bien au contraire, les épreuves du sanctuaire viendront même faciliter le développement de certains personnages dont… Attention vous n’êtes pas prêts… SUBARU LUI-MÊME ! Parce que si le personnage connaissait dans la première saisons quelques mini-arcs de personnage où il s’améliorait sur sa relation avec les autres personnages, on ne connaissait jusque là rien de son passé !
Et en parlant de passé de personnage, c’est là que je puise sûrement ce qui est à la fois le meilleur et le pire point de cette seconde saison : les flashbacks. Je tiens tout d’abord à dire que je n’ai rien contre ces flashbacks en eux-mêmes, ils permettent de mieux caractériser les personnages et le trajet qui les as menés jusqu’à l’image que l’animé nous donne d’eux. Non, le problème c’est qu’ils viennent se succéder et s’entremêler un peu tous en même temps, ce qui nuit au rythme de la narration qui ne souffle jamais entre deux flashbacks. Avec des flashbacks un peu plus réparties sur toute la saison, on aurait pu avoir, je pense, un bien meilleur rythme et une saison aux portes de la perfection.
L’énigme ou plutôt les énigmes de cette seconde saison sont extrêmement intéressantes et parviennent autant à divertir qu’à développer l’univers et les personnages de la série qui sont infiniment moins archétypaux qu’ils n’y paraissaient dans les premiers épisodes de la saison précédante.
Parlons également de la bande son qui a connu un très large level up depuis la première saison. En effet, dans la première saison, il y avait quelques thèmes marquants (notamment les deux variations de Takt of Heroes qui étaient absolument génial) mais une majorité d’OST qui demeuraient oubliables, autant dans cette seconde saison, il n’y a aucun ou presque aucun thème qui soit, justement, oubliable. Petite mention spéciale aux deux thèmes de Roswaal L. Mathers (sûrement le personnage de la saison 1 qui connaît le plus gros développement dans cette seconde saison) mais aussi à celui d’un antagoniste de la saison passée qui fait son retour ici dont je ne spoilerais pas le nom qui sont tous les trois très réussis.
Finalement, j’aimerais ajouter que ok, il n’y a pas beaucoup de Rem dans cette saison ; même Crusch et Felt qui étaient mes persos préférés de la première saison n’apparaissent que très peu voire pas du tout pour la seconde mais que la saison garde tout de la superbe de la première avec son lot de nouveaux personnages géniaux et de personnages de la saison 1 qui gagne une intéressante profondeur tel Emilia ou Otto. Et pour le coup, je dois bien reconnaître (et c’est suffisamment rare pour le souligner) que j’ai hâte de voir arriver la prochaine saison.