Une écriture réglée comme une horloge au service d'une quête qui n'avance pas.

Reflets d'Acide, c'est un peu mi-figue mi-raisin. D'un côté, tu as une gallerie de personnages fascinants et hilarants, et une écriture d'une finesse, d'une richesse extraordinaire et surtout réglée comme une horloge. Cette écriture fait d'ailleurs la légende de Reflets d'Acide. Des gags inoubliables, des répliques percutantes, bien senties. Des rimes permanentes et autres figures de style de toute richesse.

De l'autre, tu as un récit que sur les derniers épisodes, devient excessivement long et inutilement tellement un épisode d'1h30 donne l'impression d'avancer peu dans le récit. On se retrouve avec une situation où 4 groupes de 4 personnes doivent chacun aller chercher un objet ou activer un interupteur pour ouvrir une porte, et cela va donc prendre 50 minutes à cause de l'écriture bavarde et n'ayant pas le sens de la concision.

Aussi, la beauté et le génie de cette série se trouve parsemé dans un récit bien trop détaillé pour faire de Reflets d'Acide la pépite qu'elle aurait put être. Dommage, mais le génie étant, cette série mp3 continuera à m'accompagner.