Le réalisateur, nous plonge dans l’univers des échecs avec une intensité maitrisés. Les échecs y sont bien plus qu’un simple jeu, c’est un véritable sport. Kasparov, joué par Christian Cooke, est présenté comme un athlète : on le voit faire des pompes entre deux parties, et le duel avec la machine est comparé à un match de boxe, ce qui renforce la tension. Le premier épisode relate la victoire éclatante de Kasparov en 1996, mais c’est dans le second que tout bascule avec le rematch de 1997. Kasparov y est visiblement déstabilisé par l’imprévisibilité de Deep Blue, ce qui rend le suspense haletant.
Sarah Bolger, qui incarne Helen Brock, un cadre audacieux d’IBM. Son personnage se bat pour s’imposer dans un environnement professionnel masculin, ajoutant une autre dimension à l’histoire. Mais plus qu’un simple récit biographique, la série soulève des questions cruciales sur l'intelligence artificielle, un sujet qui devient de plus en plus pertinent. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien avec des technologies actuelles comme Chat GPT : déjà, 25 ans auparavant, une machine parvenait à vaincre l’humain.