Ca ne veut rien dire
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le 7 févr. 2024
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Près d’un an. Cela fait près d’un an que je n’ai pas écrit sur un anime. La flemme, peut-être. Le manque d’inspiration. Toujours est-il que je me demande si j’ai choisi la bonne série pour m’y remettre. Dans le fond, je n’ai pas grand chose à raconter sur Isekai Shokudô.
Car qu’est-ce que Isekai Shokudô, sinon une série à formule, comprenez une série bâtie sur la répétition d’un même schéma encore et encore, à quelques variations près ? Dans le cas de titres comme Goldorak (UFO Robo Grendizer), cela consiste à confronter chaque semaine notre héros à un nouvel ennemi. Ici, pas question de robots géants, mais d’épisodes systématiquement coupés en deux, dont chaque moitié permet de suivre un client – habitué ou non – du Restaurant d’un Autre Monde, lequel a développé ou développera un attachement particulier pour un plat préparé par le cuisinier et propriétaire des lieux. D’où le qualificatif de « menu » donné à chaque segment d’une dizaine de minutes.
Evidemment, cela ne se limite pas à cela. Qui dit Restaurant d’un Autre Monde dit autre monde. Pour des raisons qui ne seront pas évoquées dans la série (mais que le spectateur pourra imaginer), une fois par semaine, le Nekoya – établissement japonais spécialisé dans la cuisine occidentale – accueille des clients venus d’une autre dimension, où la porte du restaurant apparait aux quatre coins du monde. Un monde médiéval fantastique où vivent des créatures d’horizons variés, dont certaines se partagent l’étrange secret de l’existence du Restaurant. Car en raison des différences entre nos deux univers – en matière d’ingrédients, d’histoire, mais aussi de technologie, puisque certains plats seraient irréalisables sans les outils adéquats – les plats du Nekoya sont uniques et les habitués attendent impatiemment le jour de la semaine où ils pourront retourner déguster leurs mets favoris.
Bien que la réalisation décrive la préparation des plats avec une certaine minutie, il ne s’agit pas d’une série culinaire (ce qui ne l’empêche pas de donner faim). Les recettes en question, pour les spectateurs, sont censées être banales. Mais elles ne le sont pas pour les habitants de l’autre monde. Quoique, petite erreur : l’autre monde, c’est celui du Nekoya. La série se déroule du point de vue du monde fantastique et non du notre, d’ailleurs nous ne verrons rien du Japon et nous ne saurons rien de ce qui entoure le restaurant, sinon qu’une boulangerie se trouve à proximité.
Chaque menu est avant tout l’occasion de découvrir de nouveaux habitants, dont le seul point commun consiste à se retrouver dans ce Restaurant d’un Autre Monde. Ce qui permet d’éviter le moindre sentiment de répétition malgré le schéma de la série, c’est la multiplication des personnages de races et d’origines diverses : magiciens, bretteurs, gladiateurs, naufragés, voyageurs, explorateurs, il y en aura pour tous les goûts ; même s’ils ont tous une certaine tendance à commander toujours le même plat. L’auteur ne se contente pas de nous expliquer comment ils sont arrivés au Restaurant, mais aussi quels sont leurs origines, leur quotidien, parfois en changeant de style de narration. Et tout cela permet, en filigrane, d’en apprendre aussi plus sur leur monde et ses nombreux pays.
Décrit vulgairement, Isekai Shokudô consisterait un peu à rentrer dans un bar et découvrir les unes après les autres les spécificités de chaque pilier du comptoir. Sauf que les piliers en question seraient des elfes, des démons, des humains, des hommes-lions, et même des dragons.
Suivre le parcours de chacun permet de parler aussi bien d’aventure que de drames familiaux, même s’il s’agit avant tout d’un anime qui fait du bien. Les nombreux environnements décrits dans la série apportent de l’exotisme, mais l’ambiance reposante du Nekoya et le plaisir que prennent les clients découvrant de nouvelles saveurs ou retrouvant leurs plats fétiches mettent du baume au cœur. Il s’agit d’une œuvre foncièrement positive, jamais méchante, jamais violente, que j’ai pris un immense plaisir à suivre. A chaque épisode j’en suis sorti avec un grand sourire et un sentiment rare de satisfaction. A un détail près : j’en aurais voulu plus. Patron, la même chose !
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Créée
le 23 sept. 2017
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3 j'aime
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