Ring Ni Kakero par Ninesisters
Tiens, le staff de cette série me rappelle étrangement celui de Saint Seiya...
RnK (oui, désolé, mais c'est plus court que Ring ni Kakero) est un shonen dans toute sa splendeur. En digne représentant du genre, plutôt bien fait dans son développement, c'est un anime prenant, intense, disposant de nombreux personnages charismatiques, disposant eux-mêmes de coups spéciaux très impressionnants.
C'est le genre de série conçue pour passionner les spectateurs, que ceux-ci en soient conscients ou non. RnK profite en outre de ce qui se fait de mieux niveau série télé, en ce qui concerne les graphismes et l'animation ; et la musique est, elle aussi, là pour nous faire entrer encore plus dans l'émotion des matchs.
Seulement, RnK a un léger défaut : il est ridicule, et ce à plusieurs niveaux.
Le premier point, vous vous en doutez peut-être, concerne justement les "coups spéciaux" dont j'ai parlé tantôt. Si, pour un Chevalier du Zodiaque (le parallèle était forcé), les poings enflammés et les coups qui transpercent les murs ne choquent pas, il n'en va pas de même pour des boxeurs.
Les shonen battle nous avaient habitués à des excès, mais là, je crois que c'est le comble ; tout y passe : les coups de poings qui coupent la peau et les vêtements comme s'ils étaient des lames acérées, les éclairs qui sortent des gants de boxe, les flashs lumineux, les coups que l'on ne voit même pas tellement leur exécution est rapide, etc... A cela s'ajoutent, dans la démesure, des sauts d'hauteurs improbables, les attaques à distance (par simple pression de l'air ?), les bras qui gonflent à vue d'oeil, ou encore un bras qui se guérit en un mois (même pas) suite à une déchirure musculaire...
Et s'il n'y avait que ça ! Certains personnages, notamment le héros, ont des histoires personnelles aussi larmoyantes qu'invraisemblables, à la limite du rocambolesque, ce qui n'est sûrement pas le but recherché ; mais bon, sachant que l'anime ne commence qu'à partir du tome 7 du manga, peut-être nous manque-t-il des informations pour mieux les saisir.
Le comble reste tout de même les "étrangers", caricaturaux à l'extrême (orient). Commençons par le français. Pour faire simple, je dirais que c'est un sosie de Lady Oscar (qui porte d'ailleurs parfois le même costume qu'elle), vivant à Versailles (dans le château, bien sûr), et nommé Napoléon Bara ; comme nom, ce n'est certes pas plus ridicule que Louis Napoléon (Captain Tsubasa), mais il faut savoir que "bara" signifie "rose" en japonais, et que le nom original de la série Lady Oscar est "Versailles no Bara" (la Rose de Versailles). Et encore, nous ne sommes pas trop mal lotis par rapport aux allemands : leur chef s'appelle Skorpion, tout le monde l'appelle le Führer, et ils portent tous des costumes SS en arborant leur symbole : l'aigle allemand. On ne voit pas encore vraiment les grecs dans cette première saison, mais je sens venir des mecs en toge vivants dans des temples en ruine ; je le sens bien.