J'ai mis du temps avant de me plonger dans cette série pour teenagers, que je pensais (à tort) pleine de clichés et destinée à un public pré-pubère. D'abord sceptique je me suis finalement délectée de ces aventures ayant des similitudes parfois troublantes avec Twin Peacks . Le panneau de la ville rappelle étrangement celui de la série de David Lynch et Shelly Johnson revient sous les traits d'Alice Cooper. Mais ça ne s'arrête pas là. La photographie est magnifique, la bande son très bonne, mélange de covers de chansons d'aujourd'hui mais aussi des années 80 et 60. Riverdale est hors du temps et de l'espace. Les costumes ont l'air tout droit sortis des années 50/60, tout comme les décors. Anachronisme troublant ... Vieilles voitures, machines à écrire, vieux postes de télévision se mélangent avec portables et mac ... Les personnages passent leur temps à boire des Milk Shakes dans un diner nommé Pop's Chock'lit Shoppe, finalement on s'amuse de ce troublant mélange des genres. Le temps d'un épisode on se retrouve plongé dans Breakfast Club, pour le plus grand plaisir des quarantenaires (tiens tiens, la mère d'Archie n'est autre que Molly Ringwald, l'actrice principale de Breakfast Club justement ...). Alors oui cette série est truffée de situations grotesques dont les héros se sortent tellement facilement que cela n'a pas de sens, les filles partent enquêter la nuit dans la forêt en tallons aiguilles et mini-jupes, une bande d'ados remplace la police dans une ville livrée à elle-même, etc etc mais finalement tout ça est à prendre au second degrés. Pour ma part j'ai adoré tous ces flashbacks dans mon enfance et j'ai hâte de voir la suite ...