Ceux et celles qui partagent mon quotidien savent que j'ai deux passions dans la vie: les chipolatas et les brunes. Autant je ne m'explique pas mon intérêt pour les saucisses, autant je sais d'où vient le deuxième. Tout simplement d'une histoire d'amour non concrétisée avec une jolie brunette étant gamin. Depuis, je suis condamné à proférer des paroles inintelligibles dès l'instant où je croise le regard d'une jolie brune, si possible avec plein de cheveux ondulés autour. Représentation ultime de la brunette dans toute sa gloire et sa splendeur d'ébène, Angie Harmon est donc la raison principale qui me pousse à suivre une série comme "Rizzoli and Isles".
Créée par Tess Gerritsen et Janet Tamaro, d'après toute une collection de bouquins que je n'ai pas lu et que je ne lirai probablement jamais, "Rizzoli and Isles" est l'archétype de la série populaire et inoffensive passant en prime time sur une immense network, le genre à proposer des épisodes qui finissent invariablement par tous se ressembler au bout de quatre saisons.
Gravitant autour d'enquêtes policières plus ou moins prévisibles et relativement intéressantes, "Rizzoli and Isles" doit son intérêt avant tout à ses personnages, à commencer par son duo vedette parfaitement incarné par Angie Harmon (pas besoin d'en dire plus) et la non moins charmante Sasha Alexander, dont l'alchimie est palpable à chaque épisodes et qui offre de délicieux échanges. Les seconds rôles sont eux aussi extrêmement attachants (une pensée affectueuse pour le regretté Lee Thompson Young) et contribuent à la bonne humeur communicative qui habite continuellement la série.
Aucunement révolutionnaire et calibrée pour plaire à un large public, "Rizzoli and Isles" est une série lambda et passe-partout qui me fait pourtant passer un très agréable moment à chaque fois, grâce à ses protagonistes et à la splendeur brunâtre d'Angie Harmon.
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