Avec ce drama, on plonge dans un thriller d’action où le scénario mélange complots gouvernementaux, manipulation génétique, et combats chorégraphiés.
L’histoire suit Kang Ki-Beom (interprété par Choi Jin-Hyuk), un inspecteur devenu super-héros à la suite d’une intervention scientifique, luttant contre une organisation criminelle responsable de la mort de sa femme. Malgré ce point de départ alléchant, la série se perd malheureusement dans ses ambitions démesurées.
D’un côté, l’action est au rendez-vous, et on ne s’ennuie pas. Les scènes de combat et les trahisons incessantes font passer le temps, mais le format semble trop long. On aurait pu raccourcir cette course au chat et à la souris en 12 épisodes pour éviter quelques longueurs. D’un autre côté, Rugal tend vers le cliché, multipliant les rebondissements et artifices : les récupérations médicales rapides, les inventions scientifiques improbables, et les détours narratifs manquent de crédibilité. On frôle parfois la caricature, et l’impression générale est celle d’un scénario tiré par les cheveux.
Choi Jin-Hyuk livre cependant une prestation convaincante, et Jung Hye-In, en Song Mi-Na, ajoute une touche de fraîcheur appréciable à l’écran. Malheureusement, Park Sung-Woong dans le rôle de l’antagoniste frôle la caricature, ce qui affaiblit l’impact dramatique de la série. La réalisation réussit à maintenir le spectacle visuel, mais certains choix, entre kitch et surenchère, rappellent un film d’action des années 90 sans toujours en capturer la magie.
En somme, Rugal est une série pour les amateurs d’action qui apprécient les scénarios rocambolesques. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais les acteurs font de leur mieux pour sauver les meubles.
Un 5/10, car malgré quelques scènes divertissantes, on reste un peu sur sa faim, regrettant une intrigue mieux équilibrée et une touche d’originalité.