Sac d'os par charlesdavray
Deux téléfilms pour le prix d'un ici. Le roman de King ayant été découpé, sans doute à cause de sa longueur... par son réalisateur autoproclamé le plus fidèle.
Encore une histoire de malédiction dans un village, dans le Maine, près de Bangor of course.
Et c'est encore un écrivain qui s'y colle, cette fois-ci après la mort de sa femme, sa muse, avec qui il vivait l'amour parfait.
Il s'entête pendant une bonne partie du film a essayer de trouver si elle avait un amant, dans ce chalet de vacances, qu'elle utilisait durant de longues périodes pour peindre.
Mais il semble qu'elle ne faisait pas que cela, elle aurait aussi mené son enquête personnelle sur les environs et le passé des villageois.
Tout cela nous vaut de bons moments de rigolade lorsque le héros se rend compte qu'il peut communiquer avec sa femme au moyen d'une sonnerie de téléphone ou bien d'une clochette pendue au cou d'une tête d'orignal. Imaginez en effet les réactions du fantôme lorsqu'il entend son mari mettre en question sa fidélité auprès de la femme de ménage!
Un personnage qui donne du relief au film, le patriache du village, riche et puissant, avec la police à sa botte et grand-père d'une fille qui porte le même nom que celle que le héros n'aura jamais. Une coïncidence bien sûr.
Il y a quand même de bonnes longueurs dans ce film, sans doute quand le réalisateur décide de mettre aussi en scène les passages du livre de King où son style s'étend sur des platitudes pendant des pages.