Saving Hope, en quelques mots c'est un type, Charlie, plongé dans le coma, dont l'esprit erre dans les couloirs de l'hôpital où il travaillait avec sa fiancée, laquelle va petit à petit retomber amoureuse de son ex - qui travaille lui aussi dans l'hôpital.
C'est surtout l'histoire incroyablement longue et laborieuse de personnages auxquels, personnellement, je n'arrive pas à m'attacher. La fiancée de Charlie (impossible de me rappeler son nom) m'énerve au plus haut point ; Maggie, l'interne qui couche avec tout ce qui bouge, éveille en moi la folle envie de l'empaler sur son bistouri ; quant aux autres personnages, ce sont de simples faire-valoir qui sont, au mieux, insignifiants et inintéressants, au pire horriblement exaspérants.
La seule chose sauvant ce show est la prestation de Daniel Gillies (un acteur que j'aime beaucoup, et que je suis avec beaucoup d'attention), dont on se fout complètement du personnage (Joel Goran, l'ex de la fiancée de Charlie) mais qui, lui, arrive au moins à passer pour un chirurgien.
Parce que, principal problème de la série à mon goût, c'est qu'il ne suffit pas de tourner dans un hôpital pour faire une série médicale ! Les patients passent largement au second plan, laissant la place aux déversements des états-d'âmes des personnages principaux (dont on a, en fait, pas grand-chose à faire !).
Donc voilà, malgré un côté pseudo-surnaturel qui aurait pu être brillamment exploité, on a choisi d'explorer ici des relations sentimentales absolument inintéressantes et qui font que, entre l'épisode 2 et l'épisode 13, on a pas avancé d'un poil dans l'intrigue.