Redneck Hillbillies ahead !
Shérif fais-moi peur. Outre le titre Fr complètement pourri, j'espère que si l'Humanité vient à s'éteindre mystérieusement et que des extra-terrestres découvrent la planète et se demandent ce qu'était la race humaine, ils tombent sur l'intégrale de cette série.
L'histoire se passe dans un bled paumé du sud des Etats-Unis (a priori pas loin d'Atlanta qui est la grnade ville du coin) et conte l'histoire de la famille Duke, une famille de tartés qu'on aurait interné sans souci si les institutions locales n'étaient pas encore pire, jugez plutôt:
Oncle Jesse: le patriarche, qui donne dans la contrebande d'alcool. Sachant que la contrebande avait lieu durant la prohibition des années 30, on peut sans mal imaginer qu'oncle Jesse est resté bloqué à cette période. Et que par conséquent, occasionnellement, il doit mettre un drap blanc et une cagoule pointue pour aller faire peur aux enfants noirs du voisinage.
Bo et Luke: 2 cousins un seul cerveau et une Dodge Charger orange qui a plus de personnalité que ses propriétaires. Encore que finalement, on ne sait jamais trop bien à qui elle appartient vraiment, cette voiture.
Daisy: la cousine qui représente l'émancipation et l'espoir d'ascension sociale de toute une génération de téléspectatrices: serveuse en mini short à 30 balais, ché-nial.
Je pourrais faire un focus sur les institutions locales et leurs dignes représentants tels que Boss Hogg, Roscoe P. Coltrane ou Enos, mais ça serait trop long.
Retenez juste que la voiture s'appelle General Lee, qu'elle a un putain de gros drapeau sudiste sur le toit et que le seul noir qui a un rôle récurrent dans la série, c'est le shérif Little du comté voisin qui a un rôle à mi chemin entre Darth Vader et Diskor des Monstroplantes.
Si cette série à un mérite, c'est juste d'avoir réussi à rendre sympathique une palanquée de trous du cul qui pensent que l'Europe, c'est un quartier de New-York.