Kenichi fait parti de ces séries desquelles je n'attendais rien mais qui me font finalement enchainé les épisodes dans la bonne humeur. Pourtant, et même si je suis bonne poire avec les shônen, il faut reconnaître que d'emblée l'ensemble manque d'originalité.
Le scénario est d'une grande simplicité. Jugez plutôt : Le héros de l'histoire, Kenichi, est un freluquet qui passe sont temps à se faire martyriser ou à fuir les combats. Mais il peut déployer un énorme courage quand il s'agit de protéger ses amis ou les plus faibles. De là, après la rencontre de la jolie Miu (qui ressemble beaucoup à Cammy de Street Fighter), il va commencer un entrainement dans un Dojo qui regroupe plusieurs maîtres aux styles différents. Et c'est bien évidemment grâce à un entrainement surhumain (le mot est faible) qu'il va finir par apprendre les arts martiaux et devenir de plus en plus fort. Le tout avec bien sûr l'optique de séduire la jolie Miu. Inutile de dire que plus il va devenir fort, plus il va rencontrer de puissants adversaires. Tout ça sur 50 épisodes (je n'ai pas lu le manga).
Le scénario n'est pas original et au niveau technique ça ne casse pas non plus la baraque. C'est plutôt joli et coloré mais l'animation est assez inégale, y compris dans les combats. Les musiques sont sympathiques mais au final très limitées.
Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, ne sont là encore pas très originaux et on peut les identifier sans problèmes. Le héros au grand cœur bien sûr mais encore le maître pervers, le maître qui ne boit que du saké, la kurenai froide et limite autiste, le maitre super fort mais en même temps gentil comme tout (avec le don habituel de pouvoir parler au animaux), etc... là je n'ai fait que l'entourage immédiat. Bref, on aura tous au moins une fois croisé ces personnages. Surtout si on a l'habitude des shônen. On peut dire des auteurs qu'ils ne se sont pas foulés ou bien qu'ils ont été trop studieux en cochant toutes les cases du genre.
A mes yeux Kenichi est une espèce de croisement entre deux animes de bastons : Ranma 1/2 et... Tenjô Tenge ! Eh oui, le gang Ragnarok ce n'est rien d'autre que le club des exterminateurs. Mais ceci dit Kenichi fait moins dans le sérieux et rajoute plutôt une bonne touche d'humour qui me le fait rapprocher de Ranma. Certes, dans le fond les combats ne sont peut-être pas si passionnants et techniques que ce en quoi on peut s'attendre, l'intrigue générale est plutôt creuse, mais voilà c'est assez drôle et surtout très sympathique à regarder. Eh puis est-ce qu'on regarde un épisode de Ranma ou de Slayers pour l'histoire et les combats ? Franchement non. Alors voilà, Kenichi c'est ça. Ça dégage un bon capital de sympathie et j'étais content de retrouver tous mes petits personnages. En plus le début de la série cartonne bien, je trouve, donc ça vaut vraiment le coup d'essayer. Après si vous êtes frileux avec le genre cela risque bien sûr de vous déplaire. Tous les goûts sont dans la nature. Enfin sauf pour ceux qui aiment le Magical Girl (je ne vise personne).
Ah, et pour finir, la fin de l'animé laisse à penser à une possible saison 2.
En résumé :
LES PLUS :
- L'humour et l'ambiance de la série.
- Apa-pa-pa-pa-chai !
- La plastique de Miu.
- Le combat contre Siegfried est un grand moment de kitsch. La~la~la~la~ !
LES MOINS :
- Pas d'originalité dans le scénar.
- Le résumé de l'épisode précédent est parfois beaucoup trop long.
- Certains épisodes font perdre le rythme de la série.
Article original issu de mon blog :
http://ashtaka.blogspot.fr/2013/08/kenichi-jai-aime-mais.html