Après une première saison qui m'avait plu sans plus, la timide Shy revient sur le devant de la scène avec un deuxième acte qui m'a paru très long et trop centré sur un arc qui ne méritait pas franchement douze épisodes.
Cette nouvelle saison des aventures de Shy fait le choix de se concentrer sur un seul et unique arc. Une décision qui peut être positive si, et seulement si, l'histoire de cet arc est suffissamment solide pour tenir le spectateur en haleine. Hors là, ce n'est pas le cas pour moi. Cette histoire de shinobi n'en finissait plus, particulièrement dans les derniers épisodes qui accumulent les moments d'hésitations et les allers-retours. Le côté optimiste et positive de l'oeuvre devient bien trop lourd dans ces derniers moments, pourtant très tournés vers l'action et la progression de Shy en tant que super-héroine. Cette saison ne réussit pas à créer ce mélange d'émotion et d'épique qui sied particulièrement bien au genre super-héroique, hormis sur quelques passages.
Et pourtant, a l'inverse de la première saison, Shy a vraiment droit à ses grands moments dans cette partie. La timide super-héroine du Japon connait un vrai pas en avant qui donne envie de voir la suite de sa progression comme espoir de l'humanité. C'est dommage que l'ennui et la redondance viennent gâcher la fête. Il faut aussi dire que j'ai apprécié le début de la saison, avec l'histoire de la journaliste ou celle, plus absurde, de la bibliothèque.
Comme pour la première saison, l'animation est exactement au même niveau : ce n'est pas particulièrement beau et impactant, mais l'aspect positif et optimiste de l'univers de Shy est bien présent. C'est coloré et lumineux, et ça marche particulièrement sur certaines scènes et personnages (le passage à l'action de Stardust, son attaque spéciale est franchement stylé et colle bien au personnage). Après, les différents combats de la saison manquent aussi de spectacle, d'intensité.
Cette deuxième saison de Shy n'a pas réussi à m'accrocher avec une histoire bien trop ennuyeuse et longue par ses répétitions, malgré une vraie évolution positive pour le personnage de Shy.