Une sitcom, une bande d'amis, un "indien" (pakistanais), des geeks. Tout de suite, on peut penser que la série est la copie conforme de The Big Bang Theory, le célèbre show de CBS. Détrompez-vous, Silicon Valley n'a absolument rien à voir avec l'univers de Sheldon Cooper et autres.
L'histoire se déroule, comme son nom l'indique, dans la Silicon Valley, la place des grandes entreprises. Nous y suivons un groupe d'amis qui travaillent pour une grosse entreprise du nom d'Hooli. A titre comparatif, cette entreprise est l'équivalent, à un degré moindre, du géant américain Google. Ces amis vivent ensemble dans un "incubateur", une sorte de colocations entre eux, mais aussi avec le propriétaire de la maison. Génies en informatique, chacun d'eux travaille sur un projet différent, mais ne bénéficient pas forcément de l'appui de leurs pairs. Jusqu'au jour où, l'un deux, Richard, met en place un algorithme de compression de données sans perte de qualités. Voyant là une grosse opportunité, le PDG d'Hooli (l'équivalent de Larry Page et autres Steve Jobs), lui propose de racheter le projet, appelé Pied Pipper, en échange de 10 millions de dollars. Dans le même temps, un autre grand PDG, le rival de celui d'Hooli, lui propose de l'aider à monter sa propre affaire, et donc de conserver les droits de Pied Pipper.
Après hésitation, Richard décide
d'accepter la deuxième option, et de refuser les 10 millions de dollars offert par son désormais ancien employeur. Il va alors monter sa propre organisation, en embauchant ses amis pour l'aider à développer son entreprise. Cependant, Hooli a su retrouver les plans de son travail et s'apprête à lancer un projet concurrent à Pied Pipper.
L'intrigue nous relate donc les péripéties qu'il va vivre avec la décision qu'il a prise. L'humour est au rendez-vous, beaucoup plus noir que celui présent dans The Big Bang Theory, mais tout aussi drôle et percutant. Chaque personnage a un caractère bien distinct et bien mis en avant dans la série. On notera toutefois qu'une présence féminine rafraîchirait un peu le show, mais les développeurs semblent l'avoir compris au vu des derniers épisodes sortis. Ca serait également une bonne chose que les saisons comportent plus d'épisodes, car huit dans la première saison, et dix dans la deuxième, pour une durée unitaire de 25 minutes, c'est beaucoup trop peu. Et c'est bien dommage.
Au final, Silicon Valley est différent à bien des égards de The Big Bang Theory. On y parle surtout du développement d'entreprise, et cela apporte un côté ludique aux téléspectateurs, qui apprend vraiment chaque étape que comporte l'auto-entrepreneuriat. C'est une bonne série, à regarder pour passer un moment agréable, sans se prendre la tête.