Rikuo est un jeune homme fraîchement entré dans la vie active, mais qui peine à réellement démarrer, stagnant entre son job dans un Konbini et sa passion pour la photo qu'il n'arrive pas à faire évoluer.
Au détour d'un carrefour du destin, il retombe sur son amie de la fac, Shonako, dont il a toujours été amoureux, et se dit qu'il pourrait peut être enfin lui avouer ce qu'il ressent. Mais dans l'équation complexe et nébuleuse de l'amour , une variable inconnue entre en piste: Haru, une jeune fille étrange avec un corbeau. Éprise de Rikuo, elle s'apprête à entrer dans sa vie, et sans enlever ses chaussures !
Ce trio improbable est rejoint par un Ru, un jeune homme lui aussi amoureux de Shonako, mais étant toujours resté dans l'ombre de son frère.
Si l'amour est donc ici un véritable sac de noeuds sans fin, la vie de tout ce beau monde nous est présentée comme un quotidien routinier. Les relations qui se construisent au fur et à mesure de l'anime sont malheureusement peu bousculées par des intervenants extérieurs. (La faute à un rythme de 12 épisodes ne laissant que peu de place pour d'autres personnages secondaires et à leur développement)
Elles nous apparaissent très vite sous leur vraie visage: Complexes, bloquées, sans avenir. Haru ne sait pas si Rikuo l'aimera un jour, Shonako ne sait pas si elle aimera un jour Ryuko. Symbole d'un découpage de 12 épisodes chaotique, l'anime déborde même en enlevant au spectateur son classique opening, préférant nous donner 6 ONA de 2min pour combler les trous.
Si l'adaptation du manga semble avoir été sujet à beaucoup de coupe, on reste dans le rythme jusqu'au bout et on ressort satisfait d'avoir suivi cette enchevêtrement de relations, et d'en avoir vu le bout.