Prenons deux réalisateurs de -25 ans, un budget et ça donnera ça :
Des personnages auxquels on accroche dès le premier épisode, de par leur "proximité" avec le public, ou du moins le réalisme du caractères des lycéens d'aujourd'hui.
Des destins tous spéciaux réunis dans la même bande d'amis, des galères d' "ado", des gros problèmes parfois ( j'éviterai de faire du spoil dans cette critique) et toujours une grande émotion qui s'en dégage.
Sans oublier les réflexions philosophiques, qu'elle soient directes ou pas, qui sont faites à chaque épisode et qui nous amènent à réfléchir aux questions que se posent les personnages eux mêmes.
Zola disait en parlant de l'Assomoir : "le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple".
En ça je peux dire que Skins fait preuve d'un naturalisme similaire pour décrire la jeunesse de nos jours, en montrant tout ce que certains refusent de voir ou tout ce que d'autres savent déjà.
Au final skins c'est ça : rire, pleurer tout en réfléchissant en même temps, mais sans jamais s'ennuyer.
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