Skins : On m'en a dit du bien, manque de peaux....
Skins a remporté un succès fou auprès des ados en tout genre. Dans mon entourage en tout cas. Gage de qualité ? Pas sûr.
Skins, c'est une série qui met en scène les déboires amoureux et alcoolisés de jeunes anglais oufmalades qui aiment faire la fête. C'est sommaire, mais ça suffit. Fêtes irréelles (et IRL), scènes burlesques et autres romances sous acides sont donc au rendez-vous. Hélas, il n'y a que ça.
Pas d'intrigues fascinantes, pas de dialogues foutrement bien écrits ni d'interrogations psychologico-métaphysiques. Juste des personnages, que les acteurs portent moyennement bien, sans être ni ridicules ni brillants, qui finissent par être attachants, et des amourettes répétitives à base de "je te trompe mais je t'aime mais je te trompe".
En bref, ça plaira à ceux qui s'identifieront aux personnages, et c'est tout. La force de Skins tient dans le portrait caricatural mais attachant de la jeunesse anglaise.
Notez qu'à la fin de la saison 2, on change de personnages et on recommence tout comme avant ! Mêmes intrigues, mêmes clichés, mais autres persos. Cela en rebutera plus d'un, puisqu'on doit dire adieu aux personnages dont on s'était entiché. Mais bon, si on accepte ça, ça passe comme les deux premières saisons : tout seul, facilement, sans indigestion, mais sans orgasme gustatif non plus.
Divertissant, mais c'est tout.