South of Hell
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South of Hell

Série WE tv (2015)

Encore une fois, Eli le Rot a réussi non seulement à me décevoir, mais en plus à m'énerver.


Dès le premier épisode, j'aurais dû deviner. Personnages mal branlés, cliché à la limite du grotesque, et comme pic d'intensité, un combat de catch entre deux démons avec comme ring les murs et le plafond.
Mais dès qu'il est question du Sud des US of A, je suis faible, je me laisse séduire par la moiteur ambiante, hanté par des visions autrement plus prenantes échappées des pages de lectures anciennes. Idem quand il est question de magie, de sorcellerie, de démons. Du coup, j'ai voulu y croire, me dire que Eli le Rot avait simplement été égal à lui-même, mais que les autres réalisateurs conviés à cette sauterie maléfique allaient peut-être relever le niveau, articuler les potentielles bonnes idées de la série en redressant la barre.


Et... bah non, en fait.
Chaque épisode est une raison de plus de détester les personnages, le frère et ses "leçons de la vraie vie" ouvrant chaque épisode, les trois héroines se comportant comme des enfant gâtés, capricieuses, inconsistantes, flirtant dangereusement avec la stupidité crasse, entre la prude angélique dont on n'arrive jamais à lire les émotions tant elle joue mal, la possédée qui passe son temps à ronchonner comme une vieille hypocondriaque qui s'est découvert des hémorroides, et la femme fatale qui se limite à sa fonction de fifille gâtée.


Chaque situation est une insulte à l'intelligence du spectateur.
Allez, je spoile un coup. A l'épisode 4, l'Ingénue est poursuivie par les méchants, et elle et le Frangin s'enfuient avec l'aide de la Pupute. Ils sont sensé se planquer, faire profil bas, question de vie ou de mort, hein, mais la Pupute appelle son dealer...qui n'est autre que l'un des méchants!
Et c'est comme ça tout le temps, des Debilus ex Machina à n'en plus finir, qui habille de chair putride un squelette d'intrigue qui aurait pu être presque bien.
Et c'est peut-être le plus rageant, le fait que la stupidité de l'écriture et la médiocrité crasse du jeu des acteurs ne suffit pas à gâter complètement un pitch général qui aurait pu être au moins passable.


Mais qui sait, je n'en suis qu'à l'épisode 6... Si ça se trouve, après, c'est bien ? Hein, oui ?...

toma_uberwenig
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le 29 déc. 2015

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toma Uberwenig

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