Space Dandy est une série de 26 épisodes(mais divisé en 2 saisons de 13 épisodes) du studio Bones et dirigé(enfin, du moins officiellement, vous verrez après) par fucking Shinichiro Watanabe.
On suit les aventures, comme l'indique le titre d'un Dandy de l'espace.
Qui est Dandy? Pour vous donnez une image parlante, Dandy, c'est un peu le Docteur(Cad, un personnage intemporel, incapable de mourir, semblant défié l'espace-temps par sa seule présence, ayant de multiple incarnation tout en restant la même personne.), mais la loose en plus. Ses objectifs(enfin, son objectif) dans la vie pourrais se résumer à ceci: chasser des aliens rares pour gagner de l'argent pour aller se payer un verre dans le Breastaurant du coin(subtilement nommé BooBies). Des meufs sexy, de l'alcool et des meufs sexy. Voilà donc l'objectif de notre docteur de la loose. Les seules obstacles se mettant en travers de son objectif étant son incroyable stupidité, sa mémoire aussi courte que celle d'une RAM, son ego surdimensionnés et peu être la septième flotte de l'empire Gogol(et non, je ne ferais pas une blague évidente).
Heureusement, dans sa quête, il sera accompagné de ses deux inséparables compagnons d’infortunes:QT, un robot-aspirateur qui lui sert de voix de la raison(et qu'il, bien sur, n'écoute jamais). Et Me#$%*, un bételgeusien(sorte de chat humanoïde, mais ne lui dite pas devant lui) qui passe son temps à glander sur son ordinateur ou sur sa tablette.
C'est sans compter sur les têtes pesantes de la 7e flotte de l'empire Gogol(non, ne rêver pas, je ne ferais pas cette blague), le Dr Gel(probablement un de mes personnages favori) et son assistant, le Dr Bea(qui est pas mal non plus), qui pourchasse inlassablement Dandy.
Ou du moins tente. Car ils feront l'exploit de ne jamais se faire remarquer par Dandy durant toute la série. Ce qui fait donc d'eux des losers.
Vous l'aurez compris, les personnages récurent de la série sont presque tous des losers (ironiquement, seul la plantureuse serveuse du BooBies, Honey, semble échappé à la règle).
Et pas des losers magnifiques, non, des losers tout court. Des losers échouant quasi systématiquement leurs objectifs, des anti-héros(et anti-méchants?) ne contrôlant nullement leur destin, vivant des aventures incroyables malgré eux.
L'univers dans lequel évolue nos losers est un vibrant hommage à la science-fiction des années 50-60, du design des vaisseaux à la coupe de cheveux, tout cela transpire la science-fiction d'après-guerre. Et les références à cette époque bénie de la science-fiction sont nombreuses. Mais les références ne s'arrêtent pas à là. Toute la série est un vibrant hommage à la pop-culture, voir même, à la culture, tout simplement. Il n'y a pas un épisode qui ne fait pas référence à une autre œuvre de fiction, que cela soit dans les thèmes, dans les clins d’œils ou dans les plans. Space Dandy est un condensé d'amour fait par un collectif de geeks(oui geek, pas otaku, arrêter les gens d'utiliser cette expression à tort et à travers) des premières heures.
Oui, des, car s’il y a bien quelques choses qui saute aux yeux quand on s'intéresse aux coulisses de la série, est le nombre de personne ayant travaillé sur celle-ci. Pas moins de 22 directeurs(sois presque un directeur par épisode) et de 12 scénaristes on bossé sur cette série.
Il semble que Watanabe est offert à ses potes un bac à sable, une coure de récréation où ils pourraient donner forme à leurs envies, leurs projets un peu personnels qui ne trouverait pas d'éditeurs, leurs scripts jamais utilisé, prenant la poussière dans un coin de leur bureau, ou tout simplement, leurs idées les plus débiles.
Ainsi, si on commence avec de la science-fiction du bon vieux temps, on passe très vite à autre chose. Chaque épisode se distingue par son scénario original, son thème, voir même, sa patte graphique. Tout y passe, d'un poème sur un monde de plantes pensantes à une parodie d'high school musical. De la ville onirique d'une planète morte à un tribunal pataugeant dans un intrigue policière. Absolument tout y passe. Et c'est rafraîchissant, quand ce n'est pas dépaysant.
L'avantage avec cette série, c'est que vous allez probablement trouver au moins un épisode qui vous touchera au plus profond de vous-mêmes. Le désavantage, c'est que vous risquer de tomber sur des épisodes qui vous laisseront froid. Personnellement, aucun épisode de m'a paru mauvais. Mais je suis forcé de constater qu’ils y en a de moins marquant que d'autres.
Il vous serait difficile de faire une critique globale de l'animation et de la musique. Étant donner que la série se renouvelle à chaque épisode. À la limite, il faudrait faire une critique pour chaque épisode. Mais on peut néanmoins dire que c'est original la plupart du temps.
En bref, Space Dandy n'est pas une série que vous devez absolument voire, mais c'est une série qui vous apportera probablement quelque chose si vous daignez regarder les 26 épisodes qui compose la série.
Pour ma part, cette série m'a apporté mon coup de cœur de ce début d'année. L'épisode 8 de la saison 2. Un magnifique morceau de poésie onirique que je ne vais pas vous spoiler histoire de vous laissez la surprise.
Je te laisse, baby.