Stein;Gate est une série d'animation de 26 épisodes créer par le studio White Fox, il s'agit d'une adaptation du jeux-vidéo éponyme.
À la base, il s'agit d'un Visual novel, un type de jeu-vidéo interactif inconnu dans nos vertes contrées mais très en vogue au pays du soleil levant.
Et cette héritage se fera sentir, vous allez voir.
Donc, on suis l'histoire de Rintarô Okabe(Okarin pour les intimes, même si lui même préféra que vous l’appeliez voix grave Kyona Hooin), étudiant à la Tokyo Denki Univerity(bien que vous ne le verrez jamais à l'université pendant toute la série) et savant fou à ses heures perdus.
Il aime les anglicismes(bien que maîtrisant fort mal l'anglais), la mythologie nordique, les pseudo-sciences, le Doctor Pepper(authentique boisson de savant fou selon ses propres dires), créer des gadgets révolutionnaires et se faire du cinéma tout seul(C'est un parano persuadé qu'une organisation secrète en veut à son intégrité).
Bref, vous aurez compris, Okarin est comme tout bon personnage d'anime, un excentrique au dernier degré.
Et parce, plus on est de fous, plus on rit, il sera accompagné tout au long de sa série par une ribambelles de ses congénères, tous plus dégénéré les uns que les autres.
Notamment les deux (seules) personnes capable de le supporter au quotidien, Daru, un nerd obèse avec tout ce que cela implique, et Mayushii, une… disons… moe autiste/trisomique(j'hésite entre les deux) à moitié déconnecté de son environnement et qui parsème ses phrases d'un « tutturu » caractéristique.
Des excentriques notoires, je vous laisse découvrir les autres par vous mêmes.
La deuxième chose(après l'excentricité) qu'on note avec le casting est le faible nombre de personnages masculins(qui se limite de fait à Okarin et Daru), probablement une réminiscence des racines Visual-noveliste de la série. De nombreux visual novel était des jeux de drague.
Vous aurez compris, on ne vise clairement par le réalisme, cela n'empêche pas, que chaque personnage(à l'exception peu être de, tient tient, des deux seules personnages masculins) possède sa petite histoire, son petit background. Chaque personnages secondaires à le droit à son petit développement. D’ailleurs, ce développement isolé mais où notre protagoniste joue à chaque fois un rôle notoire, rappelle une fois de plus les visual novel.
Aucun personnage n'est donc laissé au placard, chacun à le droit à son petit moment de gloire.
Au niveau de l'intrigue, sans avoir une perle, on à un concept original parfaitement mis en place.
Je vous explique, je vous ai déjà dit que Okarin était un savant fou du dimanche, non? Et bien, sachez que le bougre à finalement réussi à créer une invention qui est effectivement révolutionnaire: une machine à remonté le temps. Le concept est très simple, la « machine » est capable d'envoyer des mails dans le passé(et uniquement dans le passé), ces mails changeant alors la trame de la série, seul Okarin, pour une raison resté obscure, arrive à garder les souvenirs de son ancienne vie(tient comme c'est pratique pour l'intrigue!). Ainsi, notre pauvre Okarin changera petit à petit la réalité jusqu'à la rendre méconnaissable, perdant tout ses repères jusqu'à arrivé à un cul-de-sac temporel où il retrouve incapable de changer un événement tragique en particulier. Cette prise de conscience de la fatalité et des responsabilités de celui qui bidouille la trame spatio-temporelle le feront évolué, le rendront plus mature.
Ce concept de voyage-temporal par mail est tout simplement génial, il peu être tordu dans tout les sens, et permet toute les intrigues, et contre-intrigues possibles. Tout au long de la série, de nouveaux éléments seront rajouté à ce concept(effet papillon, fatalité) histoire de le rendre plus croustillant. J'ose à peine imaginé ce que cela doit faire dans le jeux-vidéo original, mais cela me semble tout bonnement génial! Dommage qu'il n'existe pas à ma connaissance, de version française de ce jeu.
Niveau musique, rien de mémorable si on excepte celles de l'opening et de l'ending(au passage, l'opening est excellent, que cela sois au niveau musical et visuel).
Niveau visuel justement:C'est du jolie, nous avons des scènes d'extérieurs très (voir trop) lumineuse qui finissent par contrasté violemment avec le climat oppressif qui s'installe petit à petit.
De nombreux motifs récurent(notamment des insectes, mais, est-ce vraiment des insectes?) donne l'impression que les personnages sont surveiller en permanence.
Bref, comment donner un cadre gentillet en lumineux tout en le rendant oppressant.
En résumé Stein;Gate, c'est du bon. Prenant en, jeté vous dessus, ne regardé par le dernier épisode(qui est un filler parfaitement inutile), faite vous plaisir.
Et évidement, El Psy Kongroo!