Plaisirs de l'adolescence
Bon, on va tenter un petit truc : « Spartacus: Blood and Sand, c'est un peu comme la découverte de la masturbation lors de l'adolescence : au début on a honte, c'est pas terrible, mais c'est plus fort que soi, on ne peut pas s'empêcher d'y revenir. Puis, au fur et à mesure des tentatives, ça devient pas si mal que ça après tout. » ;)
Le jeu des acteurs, leur manque de charisme, les répliques lourdingues (« Même en enfer ma botte saura trouver le chemin de ton cul »), les improbables giclées numériques d'hémoglobine (mais où est passé le sirop de cerise d'antan ?!), TOUT dans cette série a de quoi rebuter. Mais tout de même, il y a un je ne sais quoi qui fait qu'on va la regarder jusqu'au bout, pas forcément pour l'aspect gladiateur, quoique les combats sont pas mal orchestrés, mais plutôt pour connaitre l'issue des multiples intrigues politiques et lutes de pouvoir de personnages plus vicieux les uns que les autres.