En règle général, je finis quelque chose avant de le critiquer, moins par éthique personnelle que parce que j'ai peur de passer pour un con (on a les motivations qu'on peut). Mais là, bon, comment dire ?
Soyons sympathique et commençons par les points positifs : il y a du cul. Plein. Il faut savoir que les romains, comme les thraces, passent leur vie à baiser devant les caméras, ils étaient murs pour Secret Story. On est content, on voit des seins et des zizis, il y en a pour tous les goûts.
On peut également y croiser Xena la Guerrière en romaine libidineuse (c'est un pléonasme, dirait-on), même si on met un moment à la reconnaitre.
Voilà, ça c'était les points positifs. Pour le reste, et à moins que l'intrigue ne décolle de manière invraisemblable après 5 épisodes, il n'y a pas grand chose à sauver dans ce cocktail indigeste de Gladiator, Rome et 300. On nous gave de ralentis de combats antiques et torses nus agrémentés de giclées de sang "peint" sur l'image (berk), on se filme les yeux dans les yeux façons "baston de regards dans le colisée", et on en a vite plus grand chose à foutre de ce qui peut arriver au héros et à ses copains.
C'est joué par une troupe d'épagneuls (pour le regard) et de bouledogues (pour le rictus) mêlés, au milieu de laquelle se dandinent d'affolantes levrettes dont le talent n'a d'égal que la pudeur de l'accoutrement. Si c'était pour montrer des gens beaux et presque nus, on pouvait se contenter de remaker Alerte à Malibu.
Je suis conscient que ma déception est à la mesure de l'espoir suscité par l'excellent précédent "Rome", mais bon, sérieux, pffff.