Speed Grapher est un animé vraiment intéressant sur le fond, dans les thèmes qui y sont abordés mais il arrive a être vraiment décevant sur pas mal de points, on sent qu'il y avait de l'ambition dans ce projet mais ça n'arrive jamais a dépasser le statut de chef d'oeuvre manqué.
Speed Grapher raconte la vie de Saiga Tatsumi, un reporter photo anciennement reporter de guerre mais qui s'est rangé pour devenir un simple chasseur de scoop, ce qui l'ennuie énormément, mais un jour, il va découvrir un club secret ou se réuni l'élite du Japon pour y pratiqué des activités sexuelles malsaines et immorale et assouvir leurs désirs les plus sales, et dans ce club, il va voir une mystérieuse déesse utilisé par la plus puissante entreprise du Japon qui va devenir son sujet ultime de reporter : une intrigue glauque, sombre et même assez pessimiste qui se savoure comme un bon thriller, avec de l'humour un peu lourd, des personnages intéressants et diversifiés, et surtout des thématiques vraiment intéressante surtout le dilemme de Saiga, entre prendre son pouvoir comme un fardeau ou comme son rêve ultime et ses questionnements sur sa propre morale et son rapport a la mort d'autrui (et ne pas oublier Suitengu, un méchant qui se dévoile et qui devient vraiment cool sur la fin). Mais j'ai trouvé le rythme un peu lent, les retournements sont assez prévisibles mais heureusement que l'ambiance glauque et mélancolique vient sauver le tout.
Par contre, l'animation est... moche, c'est tout ce que je peux dire, elle est incroyablement saccadé, les personnages changent de tête sur tous les plans (souvent pour les enlaidir encore plus a chaque fois), les décors sont parfois beaux mais peuvent être tout aussi laid que les personnages, et ça nuit vraiment a l'intrigue et a l'ambiance...
Speed Grapher est un animé qui avait un fort potentiel, plein de qualités et intéressant dans le fond, mais le rythme assez lent et l'animation raté l'empêche d'être un super animé.