Il faut dire que la série a mis tous les atouts de son côté. Bien plus ambitieuse en passionnante que la série espagnole, Squid game (Le jeu du calamar) est l’œuvre du réalisateur sud-coréen Hwang Dong-hyeok. Elle raconte comment 465 citoyens lambda, qui ont pour point commun un endettement monstre, acceptent de participer à un jeu avec à la clé des millions à rafler. Un jeu composé de six épreuves pour lesquelles l’élimination est synonyme de mort inéluctable .
Véritable curiosité visuelle et narrative, cette série accroche immédiatement par son univers, son esthétique extrêmement soignée (que ce soit dans les décors ou dans les vêtements), mais également pour sa manière très subtile de caractériser les personnages tous parfaitement bien interprétés. Ajoutez à cela une compétition digne d’une télé réalité inimaginable, plus des références multiples, à la culture coréenne, à la littérature, à l'architecture et au cinéma... et vous aurez déjà largement de quoi séduire un large public.
Côté scénario, il n’y a absolument rien de bien compliqué à comprendre, il faut juste se laisser happer par la curiosité morbide que suscite ce jeu, par dimention terriblement dramatique et par le côté très vite addictif qui en découlent, avec cette fascination permanente pour l’argent qui sert de liant entre tous les personnages.
Résultat, on se prend très vite à ce "jeu de la mort" (clin d'oeil à Yves Boisset qui avait déjà imaginé un film autour de ce thème avec Le prix du danger) suscitant un fort pouvoir d’identification chez le spectateur. On passe d’une émotion à une autre, et malgré la violence de certaines scènes et le coté parfois malsain du projet, on reste fasciné par cet univers.
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