DISCLAIMER : La note est une note "neutre" qui correspond à la moyenne (arrondie) de l’oeuvre au moment où on publie la critique.
Seule la critique ci-dessous reflète donc notre avis.
Notation :
Costume Halloween : + + + +
L’important c’est de participer : - - - - - - -
Esprit d’équipe : + + - -
Calamar géant : - - - -
De quoi ça parle :
Seong Gi-hun (Lee Jung-jae) est un chauffeur divorcé qui vit encore chez sa mère et qui perd tout son argent (et celui des autres) aux courses hippiques. Pas vraiment #ToutPourLaDaronne donc.
Comme plusieurs centaines d’autres personnes surendettées, il va être recruté pour participer à un mystérieux programme où les candidats s’affrontent à des jeux d’enfants et où les perdants sont méthodiquement tués. Comme quoi, rater une épreuve à Fort Boyard et passer 20 minutes dans une cellule avec des rats n’est pas si terrible, finalement.
Entre amitié, chance et trahison, Seong a du chemin à parcourir avant d’espérer décrocher la cagnotte de plusieurs millions de dollars promise au vainqueur et pouvoir enfin se payer un rendez-vous chez le coiffeur.
Les points forts :
C’est efficace : on se prend plutôt bien au jeu de massacre et la plupart des personnages développés sont bien creusés (et pour certains attachants). Ce qui donne quelques moments de tensions et une envie indéniable de bingewatcher le truc pour savoir la fin.
Il y a de la créativité dans les décors et les costumes, même si pour les costumes, les voir partout à Halloween devrait définitivement nous en dégouter.
La série a donné envie à plein de gens de découvrir le cinéma asiatique. Des gens vont donc avoir la chance de regarder pour la première fois des chefs d’oeuvres comme Oldboy, Memories of Murder ou The Mermaid.
Bien pratique les numéros pour pouvoir identifier les personnages qui, admettons-le, pour des occidentaux, ont des noms impossibles à retenir.
La série nous a offert quelques memes plutôt marrants, même si leur intérêt a déjà pris un coup quand des marques ont commencé à les utiliser de manière très lourde.
LeBron James a critiqué l’écriture de la fin de la série. Le créateur Hwang Dong-hyuk lui a répondu qu’il n’avait qu’à écrire sa propre fin et filmer sa propre suite. Histoire que lui aussi puisse chier dessus. Et on va pas se mentir, c’est beau de répondre à LeBron James comme à un vulgaire tweeto. D’ailleurs, la personne qui a produit Space Jam 2 a-t-elle vraiment le droit de donner son avis sur la qualité d’une oeuvre audiovisuelle ?
Les points faibles :
Ceci dit, LeBron James a raison et la fin, c’est plutôt de la merde.
À mi chemin entre Battle Royal, Hunger Games ou encore le livre Marche ou Crève de Stephen King, Squid Game ne révolutionne ni le fond, ni la forme du genre. Le buzz est donc clairement exagéré et n’est pas sans rappeler le moment où on a essayé de nous faire croire que La Casa De Papel était une série géniale.
Le personnage du policier est plutôt charismatique. Malheureusement, son histoire ne décolle jamais vraiment et comme pas mal de trucs de la série, son intrigue est assez prévisible.
Pour des raisons de crédibilité, la première bagarre entre participants auraient dû avoir lieu dès le moment où il faut choisir qui prend le lit du haut et qui prend le lit du bas dans le dortoir.
Je n’ai toujours pas compris les règles du jeu du calamar. Et il ne faut pas se foutre de notre gueule, les délimitations du terrain ne ressemblent pas DU TOUT à un calamar.
Le saviez-vous :
Bien qu’interdite aux moins de 16 ans, la série est tellement populaire qu’elle a été vue par de nombreux enfants. Ce qui a entraîné de nombreux problèmes de violence dans les cours de récré. Il est loin le temps où le sommet de la pression à l’école primaire était le match de foot entre les CM1 et les CM2.
On attend tous le remake Français où des adultes nés dans les années 80/90 jouent leur vie à Poule/Renard/Vipère, aux Pogs, aux Jojo’s et à la tomate.
La pieuvre se différencie du calamar car elle a deux tentacules de plus. Et d’après un autre programme Netflix, on peut devenir ami avec une pieuvre.
En fait, la pieuvre et le poulpe sont le même animal. C’est Victor Hugo qui inventé le mot pieuvre. Bon après, on s’en fout un peu, comme on le disait, là il est question de calamar.
Les conditions idéales pour regarder cette série :
Dans un canapé avec un masque de cochon, en se faisant servir des petits fours et en pariant sur les survivants.
Ce qu’il faut retenir :
Bob L’Éponge reste le meilleur programme avec un calamar à voir sur Netflix.
Si vous avez aimé, vous aimerez aussi :
Analyser la série en name-droppant Milgram, Foucault et Paul le Poulpe.
Jouer à Mario Party entre potes et tuer les perdants.
Alice In Borderland : quasiment le même concept, mais en japonais, avec des jeux plus originaux et des meufs en bikinis.
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