J'ai découvert cette série cette nuit, la finissant d'une traite au détour d'une insomnie.
L'action démarre dans un environnement social insalubre, pauvre, c'est entre Scorsese et Boog-Joon Ho (j'enfonce un peu des portes ouvertes, j'en conviens).
Les protagonistes sont en pleine déchéance, entre les paris hippiques et les larcins et se retrouvent à accepter le jeu étrange d'un type qui les gifle quand ils perdent.
Là, on entre dans le vif, ils sont évidemment enfermés sur une île isolée, on connait... Les personnages flippent, certains paniquent, d'autres montrent les bras et font régner la loi de la "sélection naturelle". On s'attache à deux trois personnages, le "héros" son pote à lunette, le vieux, même si ce dernier est parfois agaçant avec sa gentillesse caricaturale de vieux sage et son sourire aux éclats sans failles et je vais m'arrêter sur son cas.
Mention spéciale au pakistanais qui semble tout droit débarquer du monde des bisounours et qui se fait caresser la truffe par tout le monde comme un petit animal faiblard, vous allez me dire que j'ai quelque chose contre la gentillesse, sans doutes.
On a également droit à d'autres caricatures ambulantes, le catho monomaniaque, la calculatrice à la voix aussi agréable qu'un radio réveil des années 80, qui ne peut pas s'empêcher de hurler toutes les deux minutes.
Malgré tout, on a envie d'aller au bout. Les décors sont beaux, l'ambiance est particulière, l'intrigue est bonne et on peut se laisser éprendre par des moments de beaux désespoirs.