Star Trek Next Generation se situe 100 ans après la première série, pour suivre les aventures de l'USS ENTERPRISE et son capitaine Jean-Luc Picard.
18 ans après la fin de la première série originale qui déchaîna les passions, c'est donc avec une forte impatience que les nouvelles aventures dans cet univers étaient attendues. La constatation immédiate étant évidemment que les mini jupes ont disparu (RIP in peace), on s’aperçoit cependant à la même vitesse que la diversité de l'équipage s'est clairement renforcée. Plus de femmes sur la passerelle, plus d'aliens différents au sein du vaisseau pour plus de découvertes !
Certains seront assez déçus de voir les vulcains baisser en présence et regretteront notre ami Spock. Si effectivement Leonard Nimoy était juste parfait, on se consolera avec Worf, interprété par Michael Dorn, qui nous introduira avec bonheur à la culture Klingonne et en profitera pour répandre auprès de très nombreux fans "sa" langue, parlée de nos jours par beaucoup de gens. Cette nouvelle culture sera aussi l'occasion de rites et nombreux épisodes passionnant sur l'empire Klingon et sa politique.
Nous ne ferons pas ici le débat Kirk vs Jean-Luc Picard, ce dernier étant français (dans la série), mon coeur est conquis d'avance (et cela même si son côté anglais tea-time est trop bien ancré). Patrick Stewart étant un acteur accompli, c'est un bonheur de le suivre lui et son charisme qui a donné à internet bon nombre de meme de qualité. Naturellement il prend un lead certain sur l'équipage qui ne fait pas de fausses notes, si ce n'est un Wil Wheaton un peu inexpérimenté.
L'avancé dans le temps de la série et les avancées technologiques, à la fois dans l'univers et dans la réalité, permettent d'engager de nouveaux scénarios et plus de questionnements philosophiques et techniques pour une plus grande variété de situations. Nos habitudes ne sont pas perturbées pour autant et les effets spéciaux ont très bien résisté au temps, appliquant évidemment la même formule que pour l'original, bien que l'apparition de Data, l'android du vaisseau, amène parfois des scènes bien ridicules avec le temps.
L'inconvénient de durer aussi longtemps, c'est évidemment l'impression de répétition de certains épisodes. Remontées dans le passé pour mettre l'équipage dans une époque plus "costumée", pièces de théâtre/reconstitution dans l'holodeck, musiques et autres digressions rendent les 45 minutes de chaque épisode parfois longues et sans intérêt. Les dernières saisons plombent au final le niveau, avec une impression de manque d'idées pour conclure une histoire qui est allée au delà de l'exploration de l'ultime frontière.
Si Star Trek Next Generation a réussi à dépasser son matériel d'origine, il n'est pas pour autant sans défaut, surtout au vu de sa durée.