I Remember damage …
Vu le contexte sanitaire actuel, regarder une série post-apocalyptique se basant sur une pandémie mondiale est loin d’être séduisante et a de quoi faire fuir les gens mais ce serait passé à côté...
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Quel est le speech ? La société s'effondre, il faut retrouver le monde d'après. La partie sur l'effondrement est plutôt intéressante, même si le fait qu'une grippe très contagieuse qui tue 99% des contaminés et tue en quelques heures seraient en fait assez vite jugulable notamment avec des part entière de société qui pourrait être épargnées, sur des iles, dans des milieux isolés à la campagne, dans des steppes, mais bon ... Autre problème, le gros de l'intrigue vise l'après la fin de la crise. D'accord très longtemps après (plus de 10 ans après), mais après la catastrophe. Et là, aucun seigneur de guerre ( sauf un malade qui bourre le moult à des enfants), aucune famine, pas de pauvreté, pas de misères, pas de maladies qui continue de ravager le pays, des maternités qui sont abordé de manières sereines, alors que sans hôpitaux c'est une cause de mortalité très importante de décès, quasiment parmi les premières causes de décès des femmes. Les femmes n'ont pas 5 à 10 enfants, on ne sait pas comment elle arrive à accéder à la contraception ou alors sont elles toutes très chastes et abstinente. (On va dire que cette virée boyscout n'a pas l'air non plus d'un pèlerinage de nones prudes.) Toutes les personnes rencontrée, sont oisives, alors que le peuple au 18eme siècle travaillait presque douze heures par jours, et que les gens avaient faim. Un handicapé sans bras qui survit dans ce monde et qui n'est pas considéré comme une charge ! Le type ne peut pas se torcher et pourtant il est entretenu. Le handicap c'est pas facile quand on à des supermarchés, dans un monde post apocalyptique, dans une société traditionnelle à la dure, ne pas avoir de bras, ne pas pouvoir gagner sa pitance c'est mourir. Bref, une escapade bucolique bourgeois-bohème, qui nous raconte que finalement on serait pas si mal sans civilisation. Bref, le thème est intéressant, la partie crise l'est aussi, la partie après crise doit être vu comme un grand comas, l'héroïne enfant est en train de mourir et imagine dans ces interminables derniers moments de lucidités ce qu'aurait pu être sa vie si elle avait survécus.
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le 30 nov. 2022
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