La saison 3 - Le Bide et les SPOIL

CHAPITRE 1 : La découverte - Jim Hopper For Ever

Après avoir entendu parler de la série depuis 2016, avoir été intrigué par la petite Eleven et son petit nez saignant, et après en avoir rêvé il y a neuf jours (quand même en 2019, voir cette gamine aux cheveux court dans mon rêve était vraiment louche) je regardais la série le lendemain pour comprendre pourquoi est-ce que je m’y intéressais sans avoir rien vue, peut être que je fantasmais dessus, après tout, j’adore les Goonies, E.T, l’ambiance 80’S. Mais ! Je n’aime pas me laisser avoir.

**MOMENT DECOUVERTE** : Les épisodes se *regardent tout seul*, c’est assez linéaire et simple à comprendre, et *malgré* cette très bonne note, peut être dû à ma *bonne humeur* du moment, au personnage de **Eleven** qui est attachant  (*grosse salutation pour la prestation de* ***Millie Bobby Brown***,) aussi peut être parce que *l’agent* ***Hopper*** (***David Harbour ForEver***) est humain et sympathique *sous ses airs de vieux ours* et que dans le premier épisode il passe plus pour un *mufle sans passion du travail* qui se veut au bout du troisième épisode **redoutable loup ,** l’ensemble *malheureusement ne me semble pas assez creusé.* Je m’explique :

• Oh oui, on ressent du E.T l’extra-terrestre, les gamins joue à un jeu de société autour d’une table dans une superbe cave qui donne envie, on a les injures innocentes des gosses façon Goonies (putain, fait chier !) ils font du vélos la nuit sans prendre de gros risque (sauf Will) mais il y a surtout un gros rappelle à Silent Hill qui m’a un peu gèné car peut être trop pompé ; des cendres qui tombent, un monde parallèle, une bête immonde…

  
  

  Malgré tout, un point crucial : Certains personnages.




• Lucas est un gamin agressif et nerveux qui toujours la bouche ouverte à en faire des caisses, expansif (personnellement je ne peux pas me le saquer), à agresser tout le monde en full-frontal « Bargo par-ci, Bargo par-là » personnellement ça m’a vite gavé et ses grands airs hautain qui se poursuivent dans la sison 2 confirme mon avis purement personnel.

  
  

  « Sans-dent. »*




• D’accord, il a une *bonne bouille, Il zozote, Grrrllll et c’est marrant, okay il a des formes et forcément c’est le petit qui adore bouffer (le seul qui y fait mention dans la première saison) notamment avec une scène dans le gymnase méga Goonisé de Choco qui découvre des glaces fondant chocolat dans un réfrigérateur. Malheureusement à côté de ça, j’ai l’impression que les gars qui ont creér la série on surtout voulu l’inclure pour qu’à chaque fois qu’il ouvre la bouche, il puisse faire un clin d’œil à un film, un jeu, à quelque chose qui est censé harponné le téléspectateur et le mettre en état de nostalgie pure. Sur moi, ça me lasse. On en voit assez des clins d’œil, des Stars Wars, des MAD Max and Co. Le gamin ne semble être rien d’autre qu’un disque enrayé sans trait de caractère, juste là pour annoter une référence.




• Mike qui garde cependant Eleven à la cave est peut-être le gosse le plus nuancé et le plus humain puisqu’il est plus travaillé. Certes les dénouements entre Elfe et lui n’est pas vraiment une surprise mais ça reste amusant, mignon et ça se fait en douceur avec une petite enfant qui ne connaissait pas le sens du mot « ami » il y a deux semaines.




• Et Eleven…Ben la môme chapeau, c’est tout. On a une môme effrayée qui murmure à l’oreille des garçons, et c’est suffisant. Je veux en voir plus ! Expressive avec peu de dialogue, le rôle est superbement interprété.

  
  

  Maintenant, les points négatifs qui ont déjà été énoncé en haut, parmi d’autre qui vont voir le jour (fait attention à la bête derrière toi.)




• Lonie ! Le père de Will ! Il apparait deux épisodes, et dans le dernier où il apparaît, il repart comme ça sans laisser de trace comme oublié du script. Il ne réapparaît même pas à la saison 2. Premièrement, le personnage est juste torché pour apporter une dose de connardisme qui ne sert pas à grand-chose à part enfoncer le clou que sa femme, interprété justement par Winona Rider (ô plaisir de la revoir !) pète les plombs et qu’elle finira chez les fous. Will réapparait, car le petit Will n’est pas mort ; le père est totalement oublié de la série.




• La mère de Will qui est d’après certaines critiques un peu trop hystérique. Alors je ne l’ai pas trouvé hystérique, par contre dès le premier coup de téléphone dire que c’est « Will ! » me titille parce que à part un Frshhhh et un petit son on n’entend pas grand-chose. Tiré par les cheveux. Mais les mères dont l’enfant se fait enlevé a toujours raison et n’est jamais folle. Eh oui. Chui sûr que tu ne le savais pas.




• J’ai aimé l’idée des lampes qui sert de contact avec les lettres peints sur les murs même si je ne comprends pas trop comment le gosse a pu communiquer de cette façon.

  
  

  On peu fantasmer du Trou de Ver comme Christopher Nolan, du Monde parallèle, du monde à l’envers, des aliens, des monstres. Tout ce que l’on ne voit pas est sujette aux théories.




• L’autre épine majeure de la série est peut-être justement le manque totale de mise en condition et de mise en scène, et les soi-disant méchants. Alors là, niveau charisme, on est à ras-le-cheveux (peut-être pour ça que la môme en a si peu d’ailleurs.) Le soi-disant papa de la petite Eleven, un vieux *froussard de scientifique *qui ne se remue pas le cul, est un type à la Victor Newman censé représenté la puissance et le zèle, pourtant il respire le vieux crouton qui se ballade les mains dans les poches. Pour faire un méchant, ce qui manque à énormément de films et de séries, ce sont des ingrédients comme pour faire un bon gâteau : il ne suffit pas de le vendre comme un méchant. Il faut l’être, il faut être pourri, le montrer. Tu veux du méchant ? Tu regardes Sergi Lopez dans le Labyrinthe de pan, tu regardes le Joker, dans un genre, à l’un il manque une case volontaire pleine de lucidité et l’autre est un affreux crevard qui le porte sur sa figure (non je ne fais pas parti de celle et ceux qui trouvent Negan méchant ni ne trouve Voldemort méchant. Ce sont des ennemies. Pas des méchants. Peut être que ce ne sont que des ennemies en fait, mais j’y crois pas. Et même si ce scientifique albinos de cinquante ans passé a fait faire des trucs de salaud à la petite Eleven, bah ca ne le rend que plus con que méchant.) Plus stupide inspirant la pitié et l’ennui que détestable. Ou alors je veux trop d’extrême. Ce qui m’en fait aller au point suivant :




• Comme on le pressentait dans le dernier épisode de la S01 où tout se fini dans l’école après une superbe scène - la piscine dans le gymnase -, les « méchants » meurent à cause de la bête du monde parallèle qui a senti le bain de sang après que Eleven ait bousillé tout le monde par le regard qui tue.
  La question que je me pose est donc là :




• Pourquoi Eleven qui est capable de tuer en faisant sauter les veines du cerveau n’a pas fait sauter les veines de la blondasse au brushing insupportable de prétention pète-cul qui a tué se gentil cuisinier recueillant la fillette dès le premier épisode ? *Elle fuit ! * Tu veux du clin d’œil cinématographique ? Elle fait comme les mômes mutants dans le film Logan ! Programmé pour tuer, entraîné à tuer, capable de tuer, mais ils attendent tous la fin du film pour supprimer les moches à têtes de choux avec leur pistolet, là ! JE SUIS FACHEE. A distance, elle peut écouter ce que dis un homme en Russie en se projetant dans le monde à l’envers. Tu paries qu’elle peut tuer à distance avec ce qu’elle est capable de faire ? Elle a brisé le bras d’un môme con comme ses pieds, et il ne dit même pas qu’elle lui a brisé le bras sans le toucher, pas plus traumatisé que ça. En gros, pas cohérent. Conclusion : Eleven, t’aurai pu tuer tout le monde dès le départ, comme dans chaque film. Et comme dans chaque film, si au moins il était précisé que ta morale t’empêchait de faire ça, ce qui serait plausible et excusable vu que t'es une enfant, encore une fois on est dans une incohérence, comme celui qui assomme un mec avec un flingue mais qui ne ramasse jamais le flingue. Tu le fais exprès ou quoi ?

CHAPITRE 2 : Saison 2, La pente

• Des passages longuets, une baisse de régime, une saison qui peine à se mettre en marche en parlant d'une MadMax le temps de tout un épisode où l'on apprend rien. Des dialogues parfois long, des scènes que l'on sent arrivé et qui arrivent finalement sans surprise.Manque de mise en scène importante là où il y a des évènements importants, des scène parfois inutile où l’on pourrait jeter des miettes là où ils manque du pain pour se rassasier de sa curiosité. On démarre sur un épisode où il ne se passe clairement rien. Eh oui. Le temps est long.




• La première scène de la saisons 2, m’inspire American Nightmare, quand les gamines volent dans un magasin en étant hystérique et heureuse de l’être. Elle me rappelle tant d’autre film qui avait pour scène, un braquage de banque et des « Youhouuuu » on l’on se croit dans un film pour adolescent pathétique.Le problème c'est que cette scène n'apporte rien vu que ce sont des personnages que l'on revoit qu'une fois la moitié de saison visionnée. Mais attention, la personne qui conduit la camionnette est importante, elle fait un truc avec ses mains, et le pont d’en face s’effondre. « Boum. » elle dit. Boum ! T’as pigé ? Et elle a tatoué un 008 sur le poignet et s’essuie le nez car un filet de sang en coulait. First episode : les enfants sont à la recherche de MAD max, une fille qui a battu le record de leur jeu au casino… Sérieusement, ça intéresse qui de savoir qui est MAD max ? Plus long, plus tiré par les cheveux, le rôle de Nancy devient insupportable avec ses "quoi?" à longueur de réponse, et le pseudo non-amour entre Jonathan et Nancy devient lourd. Le pire c'est que ca risque de recommencer dans la saison 3 peut être avec Steve. Ma foi, cette suit se laisse regarder bien qu'il y ait des prévisions orageuse que l'on sent venir très vite, la série a pris une dimension moins réfléchis mais heureusement qu'il y a le passage où Wil se fait "posséder" autrement il n'y aurai rien. Aussi pour avoir regarder assez de séries et de film en VO, parfois en préférant certaines VF qui donne un punch que certains n'ont pas en VO (The walking Dead, par exemple), c'est un pure régal à écouter, c'est expressif, c'est vivant.

  
  

  Edit -

CHAPITRE 3, Saison 3 - Le Bide

Après un revisionnage de la saison 1 et 2, je confirme qu'en soit la série n'a de matière que grâce à quelque personnages, la sèrie ètant une pompe de tout ce qui existe déjà, et la saison 3... Grossier, bateau. J'ai été d'un déçu. Il y avait déjà dans la saison 1, des baisses de régimes compensées par un air mystérieux, que la saison 3 semble parodier comme-ci les Duffer Borthers cherchaient à rediriger la série sur un truc plus… Frontal, direct, moins mystique, plus adolescent sans saveur. Des épisodes longs où il ne se passe rien à part des situations d'adolescent roulage de pelle shopping et un "J'te plaque gros Naze" d'une elfe gloussante. De l'exagération scénaristique : parce que entendre du Russe à la radio Est Forcément synonyme De guerre qu'une Fille lambda (Qui ne Finira pas du Tout avec STEVE -ils se tiennent en Horreur lol-) qui a pris des cours de russe (quel surprise) va décrypter en Deux-deux.Mention au grotesque quand on nous l'a fait en image quand elle devine tout façon Sherlock Holmes. Parce que deux épisodes à parler d'une fille que Sans-Dent a contacté par une radio, c'est long. Parce que* même à la fin du quatrième épisode où il se passe un truc*, on devine tout, c'est rapide, il n'y a aucune mise en scène. Parce que j'ai vu des commentaires qui disaient que c'était important de voir Elfe évoluer et faire du shopping, que c'était plus actif après le quatrième épisode… ZZz.

• Parce que des aimants tombent d'un frigo, madame Byers se jette forcément dessus avec une mine effrayé comme ci c'était forcément de la faute de l'institut ou des Russes. Puis forcément elle veut comprendre vu qu'il faut lancer un sujet.

Et elle a raison, forcément.

• Parce que Jim Hopper est encore plus rondouillet et qu'il est devenu une sorte de pantin sentimental qui a perdu son charisme et sa force, sont côté super pro pour devenir un gros lourdaud encore plus brute épaisse qui ne veut pas que Elfe roule des pelles à Mike. N'empêche qu'au moins ca faisait de l'action.

Le monstre dedans ? Rien à avoir avec cette gigantesque araignée aux membres faites de tornade, là la bestiole devient (ou est terrestre?) le soucis étant que l'on ne sait rien de ses bestioles que qu'à chaque saison on nous en sert des différentes, cette bestiole devient un espèce de Blob sanguinolant qui s'écoule du corps de ses hôte comme ayant été bouffé par de l'acide, et se traine sur le sol pour se planquer un peu de partout, du genre dans la plaque d'égout.

• Parce que les gens possédé maintenant, ils boivent de la javelle. Donc les enfants devinent (bien évidemment) grâce à leur cours de chimie dont on a pas vu la couleur et de cette façon " Qu'est ce que monsieur Clarck a dit sur le mélange?" "que c'est pour créer une "nouvelle substance." Okay. Dans la saison 1, on aurait pas se type de connerie : non, on tomberait dessus au hasard, on ne suivrait pas les lignes d'un script bateau. On prendrait le temps de développer pourquoi est qu'ils cherchent à bouffer des produits chimiques, même si c'est grotesque.




• Parce que Steve Harrigton devine en un épisode dans sa tenu de clown bleu qu'il va porter tout le long de la saison que dans le message codé des russes, la musique de fond que l'on entend provient de leur petit manège pour enfant dans Starcourt, là où il bosse pour l'été. Il passe devant, passe une pièce comme ça "Les russes ont enregistré le message ici." Générique de fin. Okay. Les russes et l'armée rouge envoi des message codé devant tout le monde dans un talkie-walkie dans un big centre commerciale, normale.
  Là je ne sais pas ce que les scénarisite ont voulu faire, j'ai l'impression de voir une sorte de Prison Break où les conclusions sont bonnes et tirées par les cheveux à un point juste crétin.




• Le gros méchant de cette saison, parlons-en. On dirait Arnold Schwarzenegger, un robot avec un balais dans le c*l qui tire au fusil à pompe sur la voiture de Jim Hopper tranquille sans bouger les épaules, qui venait fouiller chez lui alors qu'il avait eût l'occaz' de le buter, il ne l'a juste pas fait parce que d'après ce que j'ai vu...Ben je vais regarder la fin mais si c'est ce que je crois ce serait juste créer une situation dramatique pour donner une raison de voir une saison 3 ratée.




• La faiblesse se ressent juste sur la façon dont on n'apprend rien sur le monde à l'envers où Billy croise sont double diabolique (WTF?), la faiblesse des personnages et la nullité se morfond juste dans les premiers épisodes où la mère de Mike se maquille comme une bagnole volée pour se faire t*rer par Billy, et finalement elle se reprend tout à coup pour disparaitre totalement de l'écran alors que la série semblait vouloir se développer sur la tromperie conjugale. Là, il y a trop de virage, je vais vomir.

Après visionnage de la fin, la conclusion me vient d'un "tout ça pour ça." Avec un manque flagrant d'émotion à la fin.

Du fait d'une énorme déception et de la sensation d'y voir un gros foutage de gueule, je ne peux que déscendre la note -d'un bon 8 dû à la première saison qui indépendament mérite son 8,- mais sur le total ce sera un 6 à cause du chômage des scénaristas.