(Micro critique flash)
Même si en ayant vu le trailer et en ayant lu le pitch, on sait ou ça va et comment cela va se terminer, la série reste assez accrocheuse, elle parvient à nous garder en alerte jusqu’au bout.
(il était évident que tout le suspense, la tension de l'histoire allait reposer sur certaines thématiques et, personnellement, j’avais envisagé cinq fins possibles dès la première minute de visionnage en ayant misé la quasi-totalité de mes jetons sur l’une d’elles, et il s’avère que j’avais vu juste. À en croire le générique de fin, on est face à l’adaptation d’un Manwha. Guère étonnant donc, sans condescendance, que la trame reste un petit peu bateau)
(SPOILER DES FINS ENVISAGEABLES MINUTE 1, ne lisez pas ce qui est caché si vous n’avez pas vu la série!!!!! )
-Le Happy End, les méchants perdent, les gentils gagnent.
-Le bad Ending, les gentils perdent, les méchants gagnent et continuent leurs petites affaires.
-Le bad Ending Seven, le gentil croit avoir gagné, mais le méchant lui réservait une petite surprise post mortem.
-Le bad Ending Usual suspect, le méchant s’en sort, possiblement en faisant porter le chapeau au héros.
-Le twist Fight Club: Schizophrénie et Tyler Durden s’invitent dans un twist final.
Et puis techniquement, c'est franchement bien réalisé pour un drama, à l'image des productions coréennes, il y a un soin particulier apporté à la photographie et aux décors (cette résidence aux murs moisis et aux chambres sans fenêtres est glauque au possible... Si j'avais dû habiter un tel endroit, inutile de préciser que j'aurais vite opté pour un pot de chambre au lieu d'avoir à sortir pisser sur le palier à 2h du mat'). J'ai PRESQUE envie de dire qu'on est plus proche d'un film de dix heures que d'une série, au final.
Maintenant, à mon grand regret, il manque tout de même un épisode flashback pour remonter aux origines de l'histoire...
Mention spéciale:
J'tiens à féliciter le dentiste qui est assez flippant. Son sourire est glaçant. C'est probablement en partie lié à l'éclairage (la bonne vieille technique de la lampe sous le menton, en + subtil, évidemment), mais son jeu d'acteur y est aussi pour beaucoup: je pense qu'il a volontairement travaillé son effet: il sourit, mais ses yeux restent impassibles, neutres (essayez chez vous). Ce contraste entre ce bas du visage enjoué et ce haut du visage sans émotion rend ce rictus assez inquiétant. Nos sens sont perturbés, le mec est faux, illisible. Un psychopathe. Bien joué.