Jusqu’ici tout va bien. Je dirais même que ces 3 premiers épisodes m’ont enchanté bien au delà des attentes. Et pourtant je viens de finir Ripley, qui était brillant de son genre. Ici c’est un tout autre style. Si le projet rend hommage aux vieux films noirs, la mise en scène et le montage sont superbement modernes et d’une maîtrise à couper le souffle. Jump cut , faux raccords volontaires, montage d’une fluidité magistrale, surimpressions, on ne pouvait pas s’attendre à un tel niveau de qualité. Ça faisait très longtemps que j’avais pas vu ce style de réalisation sans que ça parte dans le n’importe quoi. Il faut dire que C’est Fernando Mereilles qui ouvre le bal et le bonhomme avait déjà impressionner son monde à l’époque de la cité de Dieu. On pense aussi à Time and Tide pour la modernité et la fluidité de l’ensemble.
Étant assez fan de Colin Farell, j’ai l’impression qu’il trouve ici ni plus ni moins que son meilleur rôle. En même temps c’est comme si on l’attendait depuis toujours dans la peau d’un tel personnage. Il aurait fait un formidable James Bond. Et dans la vibe de L.A , au volant de sa corvette, quelle classe !
Attendons le terme de la saison pour l’avis final , mais pour moi c’est la découverte incontournable du moment.
ÉDIT FIN SAISON 1
Je suis contraint de baisser ma note sur le reste de la saison. A partir de l’épisode 4, le style tout comme l’enquête sont en vitesse de croisière, les rebondissements déçoivent jusqu’au fameux twist de l’épisode 6… je m’attendais hélas à quelque chose de plus tordu encore. Une fin de saison sympathique après le ventre mou central mais on n’atteint jamais les promesses du début de saison et c’est dommage. Vivement la suite car c’est une série fort sympathique grâce à Colin.
6.5/10