Le premier John Wick avec son pitch rigolo avait créé la surprise grâce à une maestria dans la mise en scène et les chorégraphies d'action. En résultait un film très sympathique et drôle malgré un effet de répétition un peu ennuyeux sur la fin. L'effet de surprise étant passé, que reste t'il pour John Wick 2 ?
Peu de chose finalement, si ne n'est des scènes d'action toujours plus bourrines et un univers BD toujours aussi sympathique. Après une première scène de ballet automobile très réussie, c'est reparti pour John Wick qui doit désormais honorer une dette ancienne. Le film est malheureusement trop long : les scènes d'action sont souvent inutilement étirée en longueur et les scènes de pauses sont mal rythmée voir molles. Le méchant est moins réussi et moins drôle que celui du premier épisode et son intrigante bras droit joué par Ruby Rose s'avère être un pétard mouillé. Common lui, s'en sort plutôt bien. A l'instar du premier film, la répétition des scènes d'action finit par lasser, on retrouve souvent le même shéma (tire dans la tête, accrobatie, tire à bout portant). Seul le passage où John Wick affronte différents tueurs dans New York m'a véritablement réjouit par son jusqu'au boutisme. Si tout est très bien exécuté dans la mise en scène, on a trop souvent l'impression de jouer à un jeu vidéo style Max Payne tout en étant dépossédé de la manette (et donc du plaisir). La scène des catacombes, beaucoup trop longue, en est l'exemple le plus flagrant.
Malgré des efforts évidents, le réalisateur n'a pas réussi à suffisamment se renouveler pour nous captiver jusqu'au bout, même si notre Keanu Reeves cinquantenaire reste un impressionnant action man.