Suicide Squad Isekai
Qui n’a jamais rêvée de voir un animé japonais de DC Comics…? Personne…? Bon et bien Warner l’a fait pareil alors parlons-en!
En vrai le mélange de format entre animé japonais et les comics n’est pas si incongrus que ça. Après-tout le style japonais ne connaît pas vraiment de limite créative. Il suffit d’ailleurs de comparer avec le DCAU pour constater que l’animation américaine peut facilement se retrouver entraver par les balises qu’il a lui-même poser. Bon pour être honnête le DCAU vit ces derniers instants donc inutile d’être trop critique à son sujet.
Quoi qu’il en soit, le concept de japonisation de comics est loin d’être nouveau et même que DC l’a déjà tenté il y a peu avec son ‘’Batman Ninja’’. Un long-métrage qui a été salué pour sa fraicheur créative il faut le mentionner. Bref revenons au sujet du jour qu’est ‘’Suicide Squad Isekai’’ et voyons ce qu’il vaut voulez-vous!
Un portail a été créé vers un autre monde inconnu remplit de magies et de monstres. En charge de sa supervision, la directrice d’A.R.G.U.S. Amanda Waller mandate un escadron du suicide d’y sécuriser l’accès. L’équipe en question sera composer d’Harley Quinn, Deadshot, Peacemaker, Gueule d’argile et King Shark. Rapidement piégé sur place dans ce royaume enchanté, l’équipe va avoir 72h pour s’en sortir avant que les nano-bombes implantées sur eux explosent.
Il est bon avant toute chose de préciser que seulement trois épisodes sont disponible à l’heure où j’écris ces quelques lignes. Difficile donc d’avoir un jugement globale de la série. Cependant, on peut dire déjà que cette œuvre se démarque autant par son esthétisme que sa narration des autres propositions faite par DC Comics. Le récit s’inscrit dans la pure tradition du sous-genre qu’est le ‘’Isekai’’. Grossièrement, le concept exploité par celui-ci est de transposer un ou des héro(s) dans un monde parallèle au sien.
Dans le cas qui nous concerne, on transporte la ‘’Suicide Squad’’ dans un monde de fantaisie médiéval. Ça se révèle être une expérience assez déconcertante à observer pour être honnête. En revanche pour peu qu’on soit amateur d’animé japonais, l’expérience va être aisément agréable.
Après tout l’animation et la colométrie sont riche et saisissante au possible. La bande de vilain qu’on suit est fidèle aux matériaux de base et leurs transitions dans l’univers de l’animé fonctionne bien. Concrètement, Harley Quinn est éclatante, Deadshot cynique au possible, Gueule d’argile est le comique de service, Peacemaker est imposant et King Shack fait du King Shack! Je ne suis pas fan du Joker de cet univers, mais à part ça c’est surtout de l’ordre du chipotage.
On sent indéniablement que l’aura de James Gunn est présente derrière la représentation de tous ces personnages iconique. Son long-métrage éponyme à laisser sa marque c’est plus qu’évident désormais. Bref pour un début sa démarre efficacement, après à voir comment cela va tenir sur la durée. Ça ne va pas plaire à tous j’en suis certains, ça reste que niveau divertissement la qualité y est!
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