Quand un ami m'a parlé pour la première fois de The Wire, j'étais sceptique : il me présentait ça comme la meilleure série de tous les temps. Pour qu'il me dise ça d'une série datant de 2002, ça devait quand même être quelque chose. Sans rentrer dans d'impossibles débats sur le sujet, j'ai donc regardé The Wire.
Pour peu qu'on aime les séries policières, on accroche de suite. On est plongé dans l'univers de Baltimore et on est immédiatement confronté a sa dure réalité : les mineurs qui dealent au coin des rues, les policiers qui courent après les statistiques criminelles pour le compte de la mairie, les junkies mendiant pour s'acheter la dose suivante, les politiciens véreux... Tout ça est fidèlement retranscrit dans The Wire.
Le plus impressionnant dans cette série, c'est qu'il n'y a pas un groupe de 4 ou 5 personnages principaux qu'on verrait évoluer au cours des saisons : tous les personnages sont développés en profondeur, chaque personnage est essentiel au bon déroulement de l'intrigue et chacun amène son lot de surprises.
The Wire nous plonge dans une réalité inconnue ici en France et le fait de façon géniale pendant 5 saisons : police, West side, East side, dockers, politique et presse, aucun ne sort indemne de la vie à Baltimore.
Peut-être pas la meilleure série du monde comme mon ami cinéphile Ali me le disait, mais pour moi la meilleure série d'investigation que j'ai vue jusqu’à maintenant et une immense fresque de la société américaine des villes post-industrielle dépeinte avec brio.