Au premier épisode j'y ai cru. Les plans, les couleurs, la lumière, l'ambiance. A deux doigts d'un DC façon Snyder. Mais voilà, le si cher progrès qui tient tant au coeur de nos amis de la production télé et ciné est venu gentiment nous administrer une gifle et régler son compte à cette série. Toutes les cases sont cochées : la jolie gonzesse forte et indépendante qui guérit les maladies avec de l'amour et de la détermination (mais qui chiale plus ou moins sans cesse, c'est ballot) et son acolyte asiatique gay. Le coin de rednecks avec toutes les vannes prévues qu'on peut imaginer (la maltraitance sur enfant dès le premier épisode) bien que pourtant il soit peuplé de couples homosexuels et de 50% de non-blancs. Evidemment le grand méchant est un riche entrepreneur blanc manipulateur et beau parleur, vilain vilain vilain ! Certains stéréotypes sont plus appréciés que d'autres.
La tambouille faite, en ressort une histoire lambda, des dialogues interminables et sans intérêt, zéro cohérence dans tous les aspects. Un truc vaguement teenager, sans surprise ni classe, façon dernières saisons de Walking Dead, et mort dans l'oeuf.
Quel dommage pour l'image et la direction artistique. Cette image du bateau dans les airs, traversé par la végétation, posé tel un tableau. Ou de l'homme végétalisé devant son miroir... C'était une excellente base. A un poil du style d'Annihilation.
Merci Marx