Ayant bien aimé Sword Art Online (tout du moins la première partie), c'est avec curiosité que je me suis lancé dans cette suite. Non sans une certaine appréhension néanmoins, l'anime d'origine ayant été massacré dans sa deuxième moitié. J'espérais donc que les mêmes erreurs ne seraient pas répétées.
En cela, je ne me suis pas trompé. Si on laisse de côté le nouvel avatar de Kirito (ridicule, une horreur), cette suite évolue dans un univers plus mature, moins gnan gnan. Les combats sont bien mis en scène, bien animés, et desservis par une bande son de qualité, et les persos plutôt sympas dans leur ensemble. Dès lors, pourquoi 4 ?
Un seul mot : Rythme. Cet anime est une purge au niveau du rythme. On nous dessert les même "flash backs" jusqu'à plus soif histoire de bien nous imprimer dans notre crane le caractère des personnages, et quand ce n'est pas cette obsession du passé qui nous gâche le tout, ce sont les dialogues, interminables, inutiles. Pour vous donner une idée, en 15 épisodes je n'ai dû avoir que 10 à 15 minutes de scènes d'action. Le reste ? Du blabla. Vous aurez même 3 épisodes quasi complets où nos deux persos principaux resteront cachés et referont le monde en se faisant des câlins... Mignon.
Pour vous donner une idée encore plus précise, je rédige cet avis en "regardant" l'épisode 15, qui n'est qu'un épisode récapitulatif de tous les autres... Vous vous foutez de la gueule de qui là ? Vous pensez vraiment qu'on peut oublier les 4 scènes marquantes des 14 derniers épisodes ? Juste ridicule.
Donc voilà, cette suite conserve les qualités de la bonne moitié de l'oeuvre originale ; une bonne animation, des persos et un univers sympas et des scènes d'action bien mises en scène. Mais en l'état, vu qu'il ne se passe jamais rien, tous ces ingrédients sont inutiles et on ne passe pas un bon moment devant SAOII. Dommage !
Edit :Je viens de voir que passé l'épisode 15 on retourne dans l'horreur d'Alfheim Online avec les elfes volants et la niaiserie vomitive omniprésente, ça fera donc un point de moins, et moi je m'arrête là.