Ten days in the valley est une série policière d'une saison centrée sur la corruption policière.
Pour moi cette série s'adresse en priorité aux passionnés de séries policières qui s'intéressent au travail d'écriture et de production.
En effet l'intrigue est assez convenue et même les twists sont attendus, ce n'est pas ça qui fait le charme de la série. C'est la manière dont elle nous fait entrer dans les coulisses d'Hollywood, côté show-biz comme côté police.
Chaque épisode raconte un jour d'enquête, il y en a 10 comme l'indique le titre. Le personnage central est une scénariste et productrice passée du monde du documentaire à celui de la série. Le fait qu'elle se serve d'histoires dont elle est le témoin dans la vie pour alimenter son processus d'écriture suscite la colère de son entourage mais aussi de la police dont elle met en scène la corruption. Un soir alors qu'elle écrit, sa fille disparait. Qui l'a enlevé ? Pourquoi ? On suit en parallèle la production de la série et l'enquête policière, les "vrais" enquêteurs se retrouvant parfois, pour mener l'enquête sur le plateau de tournage.
La mise en abime ne s'arrête pas là puisque le pitch de la série est inspiré d'un cauchemar de la créatrice de la série, Tassie Cameron, La scène d'écriture tardive / enlèvement du premier épisode reprend entièrement ce cauchemar et s'appuie sur la manière dont T. Cameron écrit vraiment ses scénario dans un cabanon au fond de son jardin.
Deux choses pour conclure
1/ ça fait vraiment plaisir de revoir Kyra Sedgwick sur le petit écran.
2/ ce n'est pas la série qu'il vous faut si vous voulez voir une enquête policière inattendue et effrénée.