Terrace House : Boys & Girls in the City se déroule avant Opening New Doors, ma critique sur cette dernière explique déjà l'émission donc je vais naturellement poursuivre sur le reste.
Ce n'est évidemment toujours pas scénarisé (inception : les colocataires ont même accès aux épisodes préalablement diffusés) mais celui qui cherche du rythme se satisfera peut-être davantage avec le "Boys & Girls in the City". Les colocataires ont tous relativement bon caractère, et une certaine maturité, ce qui nous épargne de la futilité rencontrée au début d'Opening New Doors. Chaque épisode fait ainsi bien avancer les relations, avec plusieurs "triangle amoureux". Même si à contrario, la relation la plus intéressante et complexe reste largement pour moi dans le "Opening New Doors".
Voir cette émission m'a permis aussi de me conforter dans certains jugements sur le mode de vie japonais, ce que je n'osais pas encore faire après avoir simplement vu "OND". Le plus frappant étant sans nul doute l'importance du travail par dessus toutes les relations humaines. Pour le bien du partenaire, cela peut s'imposer une distance afin d'encourager l'autre à étudier ou travailler beaucoup plus. On ressent bien l'importance du travail pour l'intégration sociale dans un groupe, c'est toujours la première question qui vient. Sans ça, tu n'es pas grand chose et le doute sur ses projets n'est pas (toujours) accepté.
Parmi les autres "découvertes" si je puis dire, il y'a l'inemuri. C'est à dire le fait justement, par fatigue causée par le travail, de s'endormir n'importe où, n'importe quand, n'importe comment. Même si l'espace-temps d'une émission peut me tromper, c'est toujours un peu surprenant et donne un aspect peu reluisant de leur vie. Il y'a leur caractère sage et respectueux dans les relations humaines qui est intéressant (et plutôt mignon) à observer. A chaque "crise" relationnelle on prend le temps de réfléchir à une solution sans lever la voix, c'est reposant. De même, les relations amoureuses se construisent dans un modèle beaucoup plus réservé que le notre. Bref, cela reste du divertissement mais cette expérience sociologique me permets d'apprendre un peu du Japon.
Je vais mettre la même note qu'à OND. Le rythme de B&G in the City est meilleur mais si il ne fallait m'en voir qu'une, j'irai quand même sur OND car malgré les lenteurs et caractères difficilement supportables de la saison 1, l'une des relations est plus belle et profonde que toutes les autres.
Lire «Terrace House» est-il un fidèle reflet de la jeunesse japonaise?
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