Bon alors Star wars, comme pour beaucoup de quadra, c'est une franchise ayant bercée mon enfance, et en bon geek, évidemment que j'ai eu les figurines, les bd et en tant que rôliste, j'y ai beaucoup joué, pour m'apercevoir que finalement, tonton Lucas nous prenait bien pour des jambons, et qu'il avait parfaitement raison de le faire, un ranch ne se payant pas avec du cinéma d'art et d'essai. Mais même en connaissant les grosses ficelles et les facilités scénaristiques ayant cours dans cette galaxie très très lointaine, eh bien la magie opérait, c'est du cinéma, c'est aussi fait pour rêver en mode suspension d'incrédulité.
Mais alors là, même en ayant apprécié Andor ou the Mandalorian, j'ai tout de même noté la constante catastrophe scénaristique qu'est devenu Star wars depuis le rachat par la souris flippante. La dernière trilogie est naze et insultante, satisfaisant celles et ceux aimant juste voir des vaisseaux faire la bagarre dans l'espace, et les autres séries... En fait, elles ne sont même pas nulles, c'est simplement du néant, comme si les producteurs analysaient les tendances des fans un peu gogols, se croyant experts et parlant fort sur les réseaux - tiens, lui veux voir des wookies, elle veut voir Ashoka - on mixe les meilleurs tendances, on y coller toujours la même intrigue, à base d'inversion des valeurs courantes dans star wars, et on fait quelques épisodes, trop ou trop peu, sans se soucier d'une structure scénaristique efficace, ni même de la direction d'acteur.
Et donc the Acolyte, énième produit édulcoré d'une franchise déjà peu goûteuse... Pareil que Obi-wan, que Bobba Fett ou Ashoka, aucun intérêt scénaristique, aucun attachement aux personnages, une intrigue à deux balles vue à peu près un milliard de fois, l'habituel catalogue qui deviendra du merch nul, le tout saupoudré de l'habituelle mobilisation des fans qui vont tenter de donner de la consistance en échafaudant des théories sur la couleur du sabre de machin, ou l'ombre aperçue à 7:32'. Au-delà de la nullité, encore un show sans direction ni intérêt.