Il est de ces séries dont on sait que l'on va les aimer avant même de les avoir commencé. Ce fût le cas pour moi à propos de The Booth At The end. Pourquoi ? Parce qu'à la simple lecture du pitch " un homme assis à une table au fond d'un café propose d'exaucer le souhait de quelqu'un en échange d'une mission qu'il lui confie. Si la personne accomplit cette mission, elle obtiendra alors ce qu'elle souhaite " j'étais déjà conquis. Quand en plus je me suis rendu compte qu'on ne verrait dans la série que les échanges entre cet homme mystérieux et ces personnes qui souhaient avoir quelque chose, je me suis dit que cela ne pouvait être que bon. Et en effet c'est le cas. La série se déguste comme un film d' 1 h 40 puisque chaque saison est composée de 5 épisodes de 20 minutes, au cours desquels l'homme reçoit tour à tour les personnes qui viennent le voir, soit pour lui dire ce qu'elles veulent, soit pour lui expliquer où elles en sont par rapport à leur mission et ainsi confier, leurs doutes, leurs appréhensions. Ici pas de chronologie distincte, ici pas d'action, car comme dis précédemment tous les évènement qui ont lieu en dehors du café ne sont pas montré à l'écran et seulement relatés par les personnages.
On a donc souvent l'impression d'assister à des séances de thérapies, l'homme notant tout ce que disent les personnages dans un cahier, s'intéressant particulièrement à ce que les protagonistes ont ressenti lorsque qu'ils ont accompli la mission ou pas, mais aussi à leurs remords. Cette série est avant tout une série sur la nature humaine, sur ce qu'un homme ou une femme serait pret à comettre pour avoir ce qu'ils veulent. Ce qu'ils veulent, est une des parties centrales de la série, l'homme qui peut leur permettre de les acquérir, s'intéresse particulièrement à ces souhaits et à leur bien fondés. Ainsi on a une fille déjà plutot jolie souhaitant etre belle car elle se trouve moche, des souhaits plus noble comme celui d'une vilelle femme voulant que son mari souffrant d'Alzheimer guérisse, mais aussi des souhaits moins digne comme celui d'un homme voulant avoir une femme qui figure sur magazine. A l'écoute de ces souhaits, cet homme capable de les exhaucer jette un coup d'oeil dans son carnet et leur dit ce qu'ils doivent faire en échange, " That's The Deal ".
Le concept est donc accrocheur et la série réalise toutes ses promesses en donnant une intrigue, ou plutôt des intrigues particulièrement intéressantes à suivre, souvent plus intéresssantes de par ce qu'elles impliquent que par elles-meme. Une série donc centrée avant tout sur la nature humaine, abordant des thèmes comme la morale ou la justice. La série va meme plus loin dans son écriture puisque l'on va vite se rendre compte que plusieurs histoires sont liées et que de la mission d'un des personnages dépend le sort d'un autre des personnages.
A voir aboslument donc car c'est ingénieux et vraiment bien foutu. Il n'y a que deux saisons donc vous aurez fini la série au bout de 3 h 20, 3 h 20 au bout desquelles vous finirez par vous demander : " Et moi jusqu'où je pourrais aller pour avoir ce que je veux ? "