J'ai été secoué, donc je peux pas dire que c'était "moyen" - même si beaucoup de choses l'étaient (genre le héros ultra classique, les trucs qui se passent tellement bien que y a aucune adversité du début, la figure du hacker qui apporte pas grand chose...).
Epi 1-7 : y a 2-3 moment émouvants, et 50% d'ennui dans la super positivité d'un monde guimauve
Epi 8-12 : 80% du moments en train d'avaler mes larmes
C'est une transition sacrément brutale.
... Et tout ça sans aucun effet spécial énorme ou secret ultra-alambiqué, ou magie. Un tout petit artifice, et l'ambiance change totalement, et on pleure pamal et on se dit que la partie magique était ptéte cliché, mais on voudrait bien y retourner - parce qu'une maladie mentale, c'est horrible. Dans le même genre la fin de Seishun no buta yarou était du même genre de déprimant où "bam la réalité tombe, fini la magie, faut vivre dans ce monde déprimant qui sera désormais ton quotidien".
Ça fait plusieurs fois que je me fais la réflexion mais... Tout ce qui est affliction mentale est une forme de cruauté de la vie qui dépasse pas mal tout le reste. Surtout que parfois (et c'est ici le cas), il n'y a pas vraiment de responsables. C'est comme ça.
À froid je remarque des subtilités :
- Le petit poisson représentant l'ordi quantique par "le hacker", on le retrouve dans la maison. Au point que j'ai l'impression que le film veut nous donner l'espoir qu'en fait l'ordi quantique était ailleurs et qu'il y aurait encore espoir (j'y ai cru, genre l'ordi quantique était ailleurs et on a juste enlevé "l'antenne réceptrice" et qu'il suffirait de la rétablir, chépa).
- Le fait que l'infirmière d'Hina dise "y a plein d'enfant dans ce cas-là qui n'ont pas autant de chance" rappelle que c'est pas une tragédie exceptionnelle, et que même quelqu'un qui garde l'intellect d'un enfant de 3 ans toute sa vie a de la "chance" d'être maintenu en vie et aimé. Que c'est horrible mais que c'est la réalité... C'est dur.