Difficile de critiquer la série, car elle est grandement inspiré de témoignage de Yoshida, et il est possible que ce témoignage soit extrêmement chiant.
Il faut d'abord reconnaître que de rester à la centrale alors que tout explose et que les radiations sont là, est assez héroïque et suicidaire.
Mais, et c'est un énorme mais, c'est une série qui je pense était prévu uniquement pour le Japon, et que devant le résultat final, les producteurs ont décidés de la rendre internationale (c'est juste une hypothèse).
La série fait quasiment 8 heures, et mais on approche des 164 heures ressenties!!
C'est trop long, car hormis des tonnes de ralentis tous plus inutiles les uns que les autres, tout le système d'échange et de relation sociales ( de faux culs) à la japonaise a été conservé.
Des silences interminables, des non-réponses de lâches, des situations frisants la débilité enfantine, et une passivité qui rend dingue!
C'est un miracle que tout n'est pas fini en mille fois pire. (d'ailleurs ils précisent bien à la fin qu'ils ne savent pas comment les cuves ont arrêté de chauffer!)
J'avais vu un documentaire extrêmement précis et clair sur le déroulé et la cause (un problème de conception assez simple qui a entraimé cette catastrophe, ou plutôt qui a empêché de l'éviter), et c'était passionnant. Ici, dans la série, bon courage pour comprendre quoi que ce soit.
Entre les batteries de bagnole et la pompe à eau, entre des chaussures qui fondent sur une cuve de réacteur, mais qui n'empêchent pas le porteur de rester sur place en ce disant "humm, faut partir peut-être??!!" pendant une bonne trentaine de seconde et un gars prêt à péter la gueule de son pote qui ne veut plus allez mourir pour ouvrir une vanne, mais qui trente secondes plus tard pète la gueule de son pote pour partir loin de cette vanne, on nage dans le ridicule.
Un autre exemple, un peu cruel certes, mais deux petits jeunes meurent dès le début de la série, à cause du tsunami. Ok, c'est triste, mais ça va revenir quinze fois pendant la série, alors même que ce tsunami a tué 18 000 personnes au même moment sur les côtes japonaise.
Ce cher Yoshida qui pleure en apprenant ça quasiment à la fin de la série, alors même que l'enjeu du moment c'est cinquante pourcent du territoire japonais qui risque d'être invivable pour les humains pendant des dizaines d'années. C'est sûr qu'il ne les connait pas.
Je passe sur la salle antisismique, où se trouve Yoshida, et où cent personnes ne foutent absolument rien!!!!!!!!!!!!!!!
Les trente autour de la table avec leurs petits pc, tous sur le même programme (la vidéo en directe des différentes salles de commandement), c'est pas possible.
Ils doivent être cinq en tout à faire des trucs censés.
Sur les huit heures, les exemples de ce genre sont légions.
Malheureusement, cela ruine en grande partie tout l'héroïsme et le courage qu'il a fallu à cette grosse poignée de gens pour tout tenter afin d'éviter le pire.
J'ai gardé le meilleur pour la fin, la famille du petit qui est mort évacue enfin.
Ils partent en voiture avec de quoi survivre, c'est à dire 3500 origamis de girafe, mais surtout il y a un magnifique plan de la côte près de Fukushima, avec, je vous laisse trente secondes pour deviner... (un indice: la route est au raz de la mer)
Eh bien avec un petit port de pécheur avec ses petits bateaux tout prêt à partir... La vague de quinze mètres a évité ce merveilleux petit bout de côte.
Bref c'était vraiment pas foufou en plus d'être chiant, d'où le titre de cette petite review.