Du début rocambolesque jusqu'au dénouement final, cette série est maitrisée d'une main de maître. The End of the Fucking World (Ou TEOFTW) est la nouvelle série Netflix, et elle ne vous laissera pas de marbre.
Un format idéal
8 épisodes de 20 minutes, un format court, efficace, qui ne vous laissera pas le temps de vous ennuyer. C'est également pratique, car le format 20 minutes permet, même si l'on dispose de peu de temps, d'en profiter. On ne voit pas le temps passer pendant ces 2 heures et 40 minutes aux côtés de James et Alyssa, et si la série avait eu un format plus classique (10x40 minutes), elle n'aurait pas été bonne, car trop longue.
Les personnages et acteurs
Jessica Barden et Alex Lawther sont excellent, dans deux style différent. J.Barden offre une un jeu d'acteur exubérant, tandis que A.Lawther excelle en psychopathe auto-proclamé. Il est très fort, car son évolution au cours de la série et son ouverture à la fragilité et aux émotions transparait réellement à travers son jeu. Il commence la série sans émotion, taciturne, et finis en nous donnant des sourires régulièrement, et (Spoiler Alert)
en se sacrifiant pour sa bien-aimée dans un climax à couper le souffle.
Les deux personnages sont bien écrit et leurs relations (Surtout celles entre les deux policières et entre Alyssa et James) ne sonnent pas faux, à aucun moment.
La réalisation et une BO aux petits oignons
La BO est mémorable. Je ne crois pas qu'elle ai été composé pour le film, mais chaque musique accompagne les scènes de tension, de voyage, de bonheur parfaitement.
La réalisation, elle, est... presque parfaite (car rien n'est jamais parfait). Tout est calculer au millimètre près, et certain plan sont tellement ingénieux que je me suis dis "Oh putain, c'est tellement bien pensé".
Je parle de la scène où Clive Koch est assassiné et où son sang coule sur le sol en forme de cœur/d'ailes autours de lui
Oui. Je sais, à m'entendre, on tient la série de l'année. Et pourquoi pas ?
Attention cependant. Elle est déconseillée au moins de 16 ans, et c'est pour une fois justifié. Bien évidemment, la classification est à adapter aux sensibilité de chacun. Certaine personne pourront al voir à 14 ans, et d'autre ne pourront pas la supporter à 25. Le gore est omniprésent, et le sexe n'est pas tabou (Heureusement, on est en 2018 quand même).
En conclusion, foncez voir cette petite douceur qui se consomme d'une traite ou par petits morceaux, le temps de digérer cette course-poursuite haletante.
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