The Fades are coming, mate.
Mercredi 21 septembre sur la BBC Three passait peut-être le pilote le plus intéressant de cette rentrée 2011-2012 que j'aie pu voir jusque là (26 septembre 2011). Et pourtant j'ai écumé les pilotes pour trouver non pas la "perle rare" mais au moins un épisode où je ne me pose pas la question si je reviendrai ou non la semaine suivante.
Le pilote nous plonge effectivement dans le quotidien "normal" de Paul qui se rend compte que sa vie va changer à jamais grâce -ou "à cause"- de cette rencontre avec un type qui a un œil blanc parce qu'un fantôme a trouvé le moyen de passer entre la vie et la mort. Oui, le méchant est un mort-vivant. Et cætera, et cætera.
On s'attarde pas sur le scénario, c'est à la limite du chiant et maintenant tout se ressemble un peu.
Ce qui CHANGE, c'est le ton macabre donné dès le début de la série. C'est le casting qui, sans être extraordinaire, n'a pas de mauvais acteur/actrice. C'est le plongeon progressif du spectateur ET du héros qui passe du "banal" au "surnaturel" sans en comprendre plus que nous. C'est le risque pris par Jack Thorne (scénariste) qui nous pose une belle trame sans faire dans les réponses faciles.
Bien entendu le pilote comporte des défauts qui feront que certains arrêteront peut-être en cours d'épisode. On note notamment un problème de rythme qui rend l'épisode un peu longuet. Mais ces défauts sont facilement effacés par les qualités.
En gros, il reste pas mal de choses à découvrir dans les cinq prochains épisodes et ça montre que l'Horror Fantasy n'est pas morte avec "The Twilight Zone".
[EDIT DEUXIÈME ÉPISODE] Encore plus intéressant. Décidément, on passe de très bons moments devant The Fades.
[EDIT TROISIÈME ÉPISODE] Adolescence oblige, on suit l'évolution de la relation amoureuse du héros sans lourdeurs : c'est pas courant ni forcément facile. On constate aussi le développement des "super-pouvoirs". On assiste au fameux "mideseason twist" -avec choc et surprise pour ma part- et à l'apparition d'un acteur bien connu des nostalgiques des deux premières saisons de Skins. Je n'en dis pas plus mais il s'en passe des choses en 50 minutes.
[EDIT QUATRIÈME ÉPISODE] Tenu en haleine sur 57 minutes. "Fuck." +1 point.
[EDIT CINQUIÈME/SIXIÈME ÉPISODE] Je reviens au 8/10, note tout à fait honorable pour une série plus que surprenante. Très bonne découverte de la saison 2011-2012.