En 2020, Guy Ritchie revenait, si l’on peut dire, aux sources de son cinéma, celui a l’a fait connaitre avec Arnaques, crimes et botanique, par le biais d’un thriller aux accents comiques, aussi ludique que jouissif, intitulé The gentlemen. Quatre ans plus tard, déboule sur Netflix une série dans laquelle on retrouve la plupart des ingrédients qui ont fait le succès du film.
En 8 épisodes, dont deux seulement sont réalisés par le cinéaste britannique, The gentlemen nous raconte la cohabitation compliquée entre l’héritier d’une famille fortunée, à la tête d’un somptueux manoir de la campagne anglaise avec Susie Glass (Kaya Scodelario, une révélation), la fille d’un trafiquant de cannabis qui a installé son laboratoire dans les sous-sols du château.
Ce fils de bonne famille (sobrement mais parfaitement interprété par Theo James) va tout faire pour mettre hors des murs du château cette entreprise criminelle, mais va se confronter à divers problèmes : truands, mafieux, gitans, etc... sans oublier les excentricités et les bourdes de son cinglé de frère.
Bref, tout un tas de péripéties et d'aventures menées tambour battant dans une mise en scène nerveuse, boostée par une musique classique très raccord. Ajoutez à cela des personnages plus croustillants les uns que les autres (on notera au passage le retour de Giancarlo Esposito dans la peau d’un personnage digne du Gus Fring de Breaking Bad), un humour so British qui fonctionne à merveille et qui apporte un certain contraste aux scènes de violences, et vous aurez là une un excellent divertissement dont il ne faudra surtout pas se priver.
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