Première revoyure pour ma pomme, hé ben ça fait toujours autant plaisir! Je vois des petits détails impossibles à voir au premier regard : comme le fait que la série prend ses aises et sa pleine mesure sur la deuxième partie. La première n'est pas aussi pétante que la seconde.
Comme je viens d'enchainer sur la seconde saison je vois aussi qu'elle me semble plus folle encore, mieux écrite. Mais celle ci la première est tout de même dotée d'un bon outillage, avec d'excellents dialogues. Je crois qu'au delà de l'intelligence malicieuse de l'histoire et des thématiques, c'est bien le rythme et la finesse de l'humour des dialogues qui font le sel de cette série.
Tout cela servi par des comédiens remarquables à commencer par Ted Danson et Kirsten Bell.
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La saison 2 de The Good Place place la barre encore plus haut. On sent bien que l'équipe est sur les rails. Les scenarii sont plus fous, les répliques plus cinglantes, les acteurs sont maintenant complètement à l'aise et tout ce petit monde s'amuse comme des petits fous. Remarquable de drôlerie et intelligent!
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4e et dernière saison de The Good Place.
Première revoyure de toute la saison qui se termine avec une certaine émotion. D'abord, la série se termine bien. C'est toujours très très bien écrit, alors que l'histoire pouvait partir en cacahouète tellement de fois! Y'a pas plus casse gueule qu'une comédie qui entend balancer pas mal de vannes avec de la philosophie, de la vraie, Celle de Kant, Plotin ou Aristote! On va même chercher Lisa Kudrow pour jouer Hypatie d'Alexandrie!
Une série qui se termine bien également sur le plan de la cohérence. Ya tellement de séries qui, sur les dernières saisons, trahissent leurs personnages et le sens de l'histoire (Dexter, Game of thrones, etc). Ou bien s'affadissent parce que n'ayant pas réussi à s'arrêter à temps (Friends, Happy Days, Madame est servie).
Celle-ci reste cohérente et de même qualité tout au long de ses 4 saisons.
Peut-être même que cette saison abordant de front le thème de la mort, la définitive, celle du non paradis, du non être au sens ontologique du terme rend la fin plus profonde et plus émouvante encore.
Vraiment une très très bonne série, intelligente et audacieuse.