Cette version low cost de Lost les Disparus a voulu réutiliser ce qui a été réussi auparavant pour au final enterrer le genre. Mauvais fond vert d’une plage paradisiaque donnant l’impression que l’horizon lui-même veut s’extirper de ce décor, où les premières minutes préfèrent voir les amnésiques perdus se baigner dans l’océan plutôt que de faire marcher leurs méninges, à supposer qu’ils en soient dotés. Les relations entre les protagonistes sont si vite expédiées que l’authenticité s’en va avec, aussi rapidement que la série devient une suite de flashbacks à l’image terne et floue de « oh mon dieu je me souviens de ma vie d’avant ». A noter que la situation a l’air de convenir à bon nombre d’entre eux qui se contentent de boire du lait de coco all day long. Petit point d’honneur qui m’empêche de mettre un zéro pointé est l’intrigue qui est exploitable (mais évidemment non exploitée) et intéressante, et qui permet en regardant en accéléré (et en plissant les yeux) de faire correctement passer le temps.