Cette mini-série (trop courte de mon point de vue) suit le 157e Régiment d'Infanterie d'Oklahoma, et plus précisément le Général Félix Sparks, dans son long combat contre les nazis (attention, pas contre les Allemands) jusqu'à la libération du camp de Dachau.
Mon avis ne sera pas objectif (un peu comme tous les avis, me direz-vous). Grande amatrice de films/séries/BD/livres traitant des deux guerres mondiales, cette mini-série avait déjà conquis mon coeur dès la lecture du résumé.
Niveau style, c'est assez déconcertant et bizarre au début. Puis on s'y fait. Le style animé n'est pas déplaisant, j'ai l'impression de voir s'animer mes merveilleuses BD de guerres.
On pourrait penser que le sujet de la Seconde Guerre Mondiale a été vu et revu des centaines de fois, mais il y a toujours un petit truc propre à chaque film/série. Et The Liberator ne déroge pas à la règle.
On a l'habitude de voir des alliés qui combattent les boches, à coup d'insultes, de gros fusils, de gros tanks et surtout sans sentiments et sans se poser de questions. (J'avoue que parfois, c'est cool à voir, juste de la baston dans un film de guerre sans trop devoir réfléchir)
The Liberator vous rappellera que les soldats (quelle que soient leurs nationalités) sont avant tout des êtres humains, qui pensent et ont des émotions.
Et ça fait du bien de voir une oeuvre qui s'intéresse un peu au côté humain et au mental de ces hommes.
Au final, je regarde défiler le générique de fin avec des yeux qui transpirent légèrement (j'aime pas trop avouer que j'ai la larme à l'oeil) et une certaine tristesse. C'était trop court, mais c'était trop bien.